Dans cet article je vais vous montrer les trois principales techniques de la peinture à l’huile. J’ai réuni ces trois techniques dans le même cours vidéo, que vous pourrez voir à la fin de cet article.
C’est un cours vidéo « Techniques de peinture à l’huile » très complet.
Dans ce cours je vais vous montrer :
Comment peindre à l’huile au couteau, comment peindre à l’huile avec une brosse en soies de porc et comment réaliser un glacis avec des pinceaux synthétiques.
Mais avant de regarder ce cours vidéo je vous propose quand même de lire cet article dans lequel je vais vous donner des informations complémentaires sur les techniques de peinture à l’huile et du matériel pour la peinture à l’huile.
Les trois principales techniques de peinture à l’huile
Comment peindre au couteau.
Il fait savoir qu’il existe trois types de couteaux.
Couteaux à palette. Ce type de couteau est destiné principalement à nettoyer la palette et à mélanger les couleurs sur la palette.
Couteaux à peindre et à palette avec lequel vous pouvez également nettoyer votre palette
Et couteau à peindre. Avec cette forme de couteau il est difficile de nettoyer la palette.
Il existe beaucoup de formes de couteaux à palette et de couteaux à peindre. Pour distinguer à quel type correspond tel ou tel couteau regardez à cet endroit.
Si la lame de couteau qui la surmonte, ne se trouve pas sur la même ligne que son poignet, c’est le couteau à peindre.
Si la lame est sur la même ligne que le poignet, c’est le couteau à palette.
Mes couteaux préférés ont cette forme.
Avec les couteaux de cette forme vous pouvez peindre, nettoyer la palette et corriger la peinture sur votre toile. Donc comme cela vous n’avez pas besoin d’avoir beaucoup de couteaux.
Les brosses en soies de porc
Ce sont des pinceaux de base pour la peinture à l’huile.
Ce sont des pinceaux très résistants qui permettent de travailler avec de gros coups de pinceau, et avec de la peinture pâteuse. Les pinceaux comme cela sont indispensables si vous travaillez dans la technique impressionniste.
Les pinceaux en soies de porc peuvent être ronds, plats, ou langue de chat. C’est à vous de choisir la forme qui vous convient le mieux.
Je veux juste vous donner un conseil. Travaillez le plus possible avec les grands pinceaux. Passez aux pinceaux plus petits uniquement quand vous ne pouvez plus travailler avec les grands.
Les pinceaux synthétiques.
Ces pinceaux s’utilisent principalement pour travailler à précision et pour réaliser des glacis. Les pinceaux synthétiques sont beaucoup plus doux que les pinceaux en soies de porc.
Donc ils conviennent très bien pour peindre les petits détails et pour peindre avec les glacis sur une couche de peinture déjà dure.
Vous pouvez également faire tout à fait la même chose avec des pinceaux en poils de martre ou en putois sibérien. Mais malgré que ce soit des pinceaux très agréables à travailler ils s’usent beaucoup plus vite que les pinceaux synthétiques.
Quelle médium choisir
Comme médium je vous conseille d’utiliser le médium à trois composants : essence de térébenthine, huile de lin, vernis de Dammar. La recette exacte de ce médium vous pouvez la trouver dans mon article « Matériel pour peindre à l’huile ». Si vous réalisez une peinture à l’huile en plusieurs couches je vous conseille d’utiliser l’essence de térébenthine pour la sous couche ou pour l’imprimatura, pour la deuxième couche du médium dans la proportion classique et pour les glacis finaux vous pouvez augmenter un peu dans votre médium le pourcentage de vernis de Dammar et de l’huile de lin.
Quelques conseils concernent les techniques de la peinture à l’huile
Maintenant je vais vous donner quelques conseils par rapport au processus du travail.
Première étape. Quand vous commencez votre peinture faite tout d’abord attention aux couleurs et aux valeurs de gris. L’ébauche nous sert à mettre de bonnes couleurs et bonnes valeurs sur notre toile.
Travaillez avec des coups de pinceaux droits, comme si c’était des facettes, comme si vous étiez un sculpteur qui taille un bloc de marbre. Faites une sorte de mosaïque des couleurs. Lâchez vous, n’avez pas peur de faire une erreur. Vous allez ajuster la forme des objets après.
Essayez le plus vite possible de couvrir complètement votre toile avec la peinture. Ne commencez pas ajuster la forme et surtout ne pas travailler sur les détails avant que votre toile ne soit complétement couverte avec les couleurs, avant de finir l’ébauche.
Deuxième étape consiste à commencer à ajuster la forme en travaillant toujours avec des pinceaux les plus grands possible. A cette étape continuez à travailler avec les « facettes » mais peut-être un peu plus petites.
Avant de réaliser le glacis laisser sécher votre peinture suffisamment pour que la couche inferieure soit dure. Travaillez avec les glacis sur une couche sèche et surtout pas sur une couche demi-sèche.
Il n’y a rien de pire que de travailler sur une couche de peinture demi-sèche. Cela peut provoquer l’apparition d’embus – les endroits mats et les craquelures de la couche supérieure.
C’est le fameux principe de la peinture à l’huile « gras sur maigre ». C’est pour cela que dans les couches inférieures on utilise des médiums qui sèchent vite ou relativement vite et dans les couches supérieures on utilise des médiums plus « gras » qui sèchent moins vite. En fait vous pouvez même utiliser partout le même médium, il faut juste attendre que chaque couche soit complétement dure avant de continuer de travailler, et cela peut prendre du temps.
Troisième étape. Les glacis. Le glacis c’est une couche de peinture très transparente à travers laquelle on peut voir les couleurs et les valeurs de la couche inférieure. Les glacis s’utilisent pour enrichir la peinture, généraliser, unifier le tableau, ajuster la forme, rajouter des couleurs, des ombres et de la lumière, rajouter plus de la profondeur.
Pour les glacis utilisez les couleurs pures, ne mélanger plus que deux couleurs pour le glacis final. Dans les ombres je vous déconseille de rajouter la couleur blanche. La couleur blanche rend la peinture plus opaque.
Mais quand même il existe des glacis clairs où l’on rajoute de la couleur blanche, pour ce type de glacis utilisez plutôt du Blanc de Zinc qui est beaucoup moins opaque que le Blanc de Titane.
Maintenant je vous invite de regarder le cours vidéo « Les techniques de la peinture à l’huile » qui vient de ma chaîne YouTube, dans laquelle vous verrez tout le processus de réalisation de la peinture à l’huile par l’utilisation de chaque technique.
Merci d’avoir lu cet article ! N’hésitez pas à me dire dans les commentaires ce que vous pensez de cet article et me poser des questions. Je ferai tout mon mieux pour vous aider.
L’Imprimatura (ou imprimature) est une technique assez ancienne qui fut utilisée souvent à l’époque de Moyen Age et à l’époque de la Renaissance pour préparer le support pour les fresques, pour la détrempe, pour le dessin et plus tard pour la peinture à l’huile.
A cette époque la couche d’Imprimatura pouvait être assez épaisse car elle servait d’enduit coloré pour les fresques ou pour la tempera sur le support bois.
L’Imprimatura qu’on utilise maintenant et qui d’ailleurs était utilisée à l’époque de Renaissance, à l’époque Baroque pour la peinture à l’huile, c’est une couche de peinture très fine et souvent très transparentequi sert à couvrir le support avec une couleur ou un mélange de quelques couleurs et comme cela elle donne la tonalité, l’ambiance des couleurs du futur tableau.
Dans cet article je vais vous montrer comment faire l’Imprimatura
On parlera des avantages de cette technique, notamment comment vaincre la peur de la toile blanche en utilisant l’Imprimatura.
Comment choisir les couleurs pour réaliser l’Imprimatura
Quel pinceau et quel médium choisir
Et à la fin de cet article nous allons regarder une vidéo de démonstration ” Imprimatura”.
Mais avant de regarder la vidéo je vous conseille de lire cet article, car ici je donne quelques informations pratiques que vous ne trouverez pas dans la vidéo.
La technique Imprimatura que je vais vous montrer peut être utilisée dans la peinture à l’huile mais également dans la peinture acrylique ou la tempera PVA. Malgré que je fasse la démonstration avec la peinture à l’huile, le principe est tout à fait le même pour les autres techniques.
Juste quand vous travailler en acrylique ou en détrempe PVA diluez suffisamment votre peinture à partir du début, car la peinture acrylique et la tempera PVA sèchent très vite. Donc on est obligé de travailler vite pour pouvoir essuyer la surface de notre tableau pour rendre notre Imprimatura uniforme avant que la couche de peinture ne soit sèche.
Le principe d’Imprimatura est très simple et très efficace. Et je conseille souvent cette technique surtout à mes élèves qui débutent dans la peinture à l’huile ou dans la peinture acrylique.
Les avantages de la technique Imprimatura
1. L’Imprimatura permet de se débarrasser de la « peur de la toile blanche »
Fameuse peur de la toile blanche ! J’ai vu des élèves qui restaient bloqués devant la toile blanche vierge sans pouvoir oser de commencer à peindre. Comme s’ils avaient peur de salir cette propreté de toile. Et là c’est l’Imprimatura qui vous aidera énormément.
Dès qu’on sait répondre à la question quelle est tonalité générale et quelle est la gamme des couleurs de notre tableau (on a plus de couleurs froides ou de couleurs chaudes, quelles sont les couleurs principales de notre future peinture), on peut choisir la couleur ou les couleurs pour l’Imprimatura et commencer à mettre cette couche de peinture. Il est beaucoup plus facile de commencer le tableau par l’Imprimatura et comme cela dépasser la peur de la toile blanche. Car comme cela vous faite déjà de la peinture sans faire la peinture.
Votre toile n’est plus vierge. Vous avez déjà réfléchi sur la gamme des couleurs de votre tableau. Vous avez déjà mis les couleurs sur votre toile et vous avez déjà obtenus une jolie sous-couche de votre future œuvre. Il ne vous reste plus qu’à commencer.
2.L’Imprimatura prépare l’ambiance et la tonalité colorique de votre tableau. L’Imprimatura nous sert de sous-couche transparente de même valeur qui donne l’unité, la profondeur ou bien qui révèle les contrastes de notre tableau.
Par exemple vous voulez peindre un paysage avec beaucoup de verdure. Quelle Imprimatura choisir ? Et bien cela dépend de ce que vous voulez souligner ou transmettre dans votre toile.
Si vous voulez montrer beaucoup de lumière de soleil, l’air, choisissez l’Imprimatura à la base des couleurs jaune et ocre.
Mais vous pouvez aussi choisir un autre chemin. Pour montrer, par exemple, les couleurs éclatantes de la verdure vous pouvez choisir pour l’Imprimatura des couleurs contrastées ou des couleurs opposée dans le cercle chromatique aux couleurs de la verdure. Vous pouvez faire l’Imprimatura avec les couleurs rouge foncées ( Alizarine, Laque de garance, Rouge de cadmium foncé, peut-être en mélange avec le Caput mortuum foncé). Cela fera ressortir les couleurs vertes et donnera de la profondeur aux ombres.
Maintenant imaginons que vous travaillez sur une nature morte. Quelle Imprimatura choisir ?
Ici également tout dépend de la tonalité et de la gamme des couleurs de votre nature morte. Si vous voulez montrer la profondeur dans votre nature morte, si dans votre nature morte règnent les couleurs chaudes vous pouvez choisir pour l’Imprimatura le mélange de la Terre de Sienne avec l’Ocre dorée ou de l’Ocre claire avec le Jaune de cadmium moyen, de la Terre d’ombre brulée ou de Mars brun avec l’Ocre dorée, Rouge anglais avec la Terre de Sienne, Le Jaune de cadmium pur, etc.
Mais si dans votre nature morte les couleurs froides sont en majorités ou bien au contraire vous voulez faire ressortir les couleurs chaudes en jouant sur les contrastes des couleurs et sur les couleurs opposées du cercle chromatique, pour l’Imprimatura vous pouvez utiliser les couleurs froides. Par exemple le bleu d’Outremer ou le bleu de cobalt en mélange avec l’Alizarine ou avec le Laque de garance ou même avec un peu de la Sépia pour casser la vivacité des couleurs. Ce sont juste des exemples car c’est à vous de choisir des couleurs et la valeur d’Imprimatura selon la gamme des couleurs de votre tableau.
Donc comment faire l’Imprimatura ?
C’est très simple. Prenez suffisamment de couleur sur votre pinceau, diluez le pigment avec un peu de médium et mettez la peinture sur votre toile en frottant avec votre pinceau. Vous verrez, peut- être vous aurez besoin de ragouter plus de me médium ou plus de couleurs. Vous pouvez également de rajouter plusieurs couleurs et les mélanger directement sur votre toile. Travaillez librement, mettez suffisamment de couleur sur votre toile.
Juste il faut se rappeler que la couche d’Imprimatura doit rester fine et transparente.
Dès que vous avez fini de mettre la peinture sur la toile, prenez un morceau de Sopalin et essuyez votre toile pour enlever le reste de la peinture et pour rendre la couche d’imprimatura uniforme.
Les pinceaux et le médium
Pour faire l’Imprimatura utilisez toujours de grands pinceaux en soies de porc (brosse).
Comme médium je vous conseille d’utiliser un médium à base d’essence de térébenthine, l’huile de lin et de vernis de dammar dans la proportion classique (Ce médium est très facile à fabriquer, vous pouvez la recette de ce médium dans mon article “Matériel pour peindre à l’huile“). Ou bien vous pouvez utiliser tout simplement l’essence de térébenthine.
J’ai encore un conseil à vous donner. N’utilisez pas dans l’Imprimatura les couleurs mélangées avec la couleur blanche. Il faut savoir que l’Imprimatura réalisée avec les couleurs blanches existe. Il y a des artistes qui utilisent les pigments blancs en les mélangeant avec la sépia ou le noir pour obtenir l’Imprimatura grise.
Mais le problème c’est que tous les pigments blancs, même le blanc de zinc sont plus au moins opaques. Et ils rendent opaque les mélanges avec les autres couleurs. En conséquence ils vont rendre votre sous-couche plus au moins opaque.
A mon avis il vaut mieux avoir la sous-couche transparente. Et plus c’est très facile à faire car la couleur de notre toile est déjà blanche. Et comme la couche d’Imprimatura reste assez fine nous avons le même effet comme dans l’aquarelle quand on travaille avec les glacis. On voit à travers la couche supérieure les couleurs de la couche inférieure.
Donc pour obtenir la couleur grise on peut tout simplement mélanger la sépia avec le bleu d’outremer, bleu de cobalt ou bleu de Prusse (j’éviterais également le pigment noir dans la sous-couche). Car cette couche d’Imprimatura sera très transparente, on verra à travers la couleur blanche de notre toile. Et comme cela on va obtenir la couleur grise d’Imprimatura.
Comme on rend la couche de l’imprimatura très fine et transparente et en plus on l’essuie avec le sopalin ou avec un torchon, on peut ne pas attendre le séchage ce cette couche. On peut commencer à esquisser le dessin et peindre sans attendre que la couche de l’imprimatura soit sèche. Bien sûr, cela marche uniquement pour la peinture à l’huile. La peinture acrylique sèche très vite, donc la couche sera sèche en tous les cas.
Si vous faites l’imprimatura pour ensuite réaliser un dessin au pastel ou au crayon, il fait attendre que la couche colorée soit sèche si non vous risquez d’abîmer votre feuille.
Maintenant je vous invite de regarder une petite démonstration vidéo qui vient de ma chaine YouTube “Comment faire l’Imprimatura”
Merci d’avoir lu cet article. Cela me fera très plaisir si vous me laissez des commentaires. Si vous avez des questions n’hésitez pas à me les poser. Je suis toujours contente de vous aider !
Dans cet article nous allons voir comment peindre les roses à l’huile dans le style impressionniste.
Je vous donnerai des conseils qui vous aiderons à réussir n’importe quel sujet en peinture à l’huile.
On regardera le tutoriel vidéo qui explique notamment comment peindre les roses à l’huile.
On parlera de la technique et des petits secrets pour réussir votre peinture à l’huile.
En fait ce tutoriel vidéo « Comment peindre les roses à l’huile » est assez complet, je voudrais juste avant que vous commenciez de le regarder vous rappeler quelques règles de base et parler de la technique « alla prima » que j’ai utilisé pour peindre les roses à l’huile.
Donc parlons d’abord de la technique « alla prima ».
Peindre à l’huile dans la technique “alla prima” cela veut dire que vous allez peindre directement sur une couche de peinture fraiche sans séchage. Cette technique de peinture s’utilise beaucoup pour peindre des études. Pour peindre dans cette technique il y a deux solutions.
Soit vous travaillez directement dans la couche fraiche pour modifier les formes et les couleurs directement dans cette couche. Soit vous faites tout le travail dans une journée ou bien vous ralentissez le séchage de la couche de peinture en utilisant le medium pour retravaillez votre tableau le lendemain. Quel medium choisir ? Vous pouvez le lire dans mon article « Matériel pour la peinture à l’huile ».
Soit vous travaillez une journée et ensuite vous laissez votre peinture sécher complètement pour retravailler après sur une couche de peinture déjà sèche.
Gras sur maigre
Dans la peinture à l’huile il existe une règle incontournable « gras sur maigre », cela veut dire que la couche supérieure doit être légèrement plus grasse que la couche inférieure. En fait ce n’est pas tout à fait vrai…. Vous pouvez facilement travailler « maigre sur gras », par exemple avec les glacis finals, mais en ce cas-là vous devrez être sûr que la couche inférieure de la peinture est déjà complétement sèche (ou plutôt dure). En fait quand on utilise le mot séchage pour la peinture à l’huile, ce n’est pas tout à fait un bon terme. La peinture à l’huile ne sèche pas, elle durcit. Ce processus chimique s’appelle la polymérisation.
Donc imaginons que l’on met la couche supérieure de la peinture à l’huile sur une couche de peinture qui n’est pas complètement dure. La couche supérieure durcira plus vite que la couche inférieure, ce qui peut provoquer des craquelures de la couche supérieure. Mais aussi la peinture de la couche inférieure restera instable longtemps ce qui peut influencer les couleurs de la couche supérieure. Les couleurs peuvent devenir ternes, fades, parfois avec des taches mates, avec le temps les couleurs peuvent noircir.
Quelle toile choisir pour peindre les roses à l’huile ?
Dans mon tutoriel vidéo « Comment peindre les roses à l’huile » je travaille sur une toile en lin, mais qui a été déjà couverte de peinture. Pour cette démonstration j’ai utilisé ma vieille étude qui n’a pas été finie.
Pour peindre à l’huile vous avez quatre solutions :
Utiliser une toile enduite avec un apprêt blanc,
Une toile avec un apprêt transparent,
Une toile déjà peinte (par exemple comme dans mon cas si vous avez une étude pas finie ou la peinture que vous ne voulez pas garder)
Ou une toile colorée ( ” imprimatura ” ). Je conseille souvent cette méthode aux peintres débutants pour réduire la “peur de la toile blanche”.
Si vous choisissez cette méthode, pour préparer votre toile il suffit juste de choisir la couleur pour colorer votre toile, appliquer cette couleur diluée avec l’essence de térébenthine et ensuite passer d’un morceau de Sopalin pour faire repartir la couleur sur la toile et rendre la couche uniforme. Pour cette couche vous pouvez choisir la couleur rouge (ocre rouge par exemple), l’ocre, la terre de sienne, le bleu foncé, la terre d’ombre brulée, le gris (mélange du noire et de l’essence de térébenthine uniquement) ou sépia. Pour faire ” imprimature ” je vous conseille de ne pas mélanger les couleurs avec le blanc pour la première couche. Une couleur blanche est trop opaque pour cette couche qui est très jolie dans sa transparence. Cette technique fut souvent utilisée par les grands maîtres de l’epoque de Renaissance.
Comment faire un dessin préparatif pour peindre les roses à l’huile
Pour faire le dessin préparatif pour votre nature morte vous pouvez utiliser la peinture à l’huile diluée avec l’essence de térébenthine. Si vous dessinez comme moi dans ce tutoriel “Comment peindre les roses à l’huile” sur la toile avec une couche de peinture dure, vous pouvez utiliser des couleurs contrastées à cette couche de peinture. Si vous dessinez sur un apprêt blanc je vous conseille d’utiliser l’ocre, la terre d’ombre brulée, la sépia, le bleu d’outremer ou bleu de cobalt. Vous pouvez également dessiner avec le fusain à dessiner, mais en ce cas-là n’oubliez pas de fixer votre dessin avec un vernis avant de commencer à peindre.
Comment peindre les roses à l’huile
Maintenant quelques conseils comment peindre les roses à l’huile.
Peignez les roses principalement avec les coups de pinceau droits. C’est la technique qui convient le plus pour peindre ces fleurs.
Quand vous travaillez sur un bouquet de fleurs n’oubliez pas de peindre d’abord le volume général du bouquet et après le volume de chaque fleur !
Regardez souvent la nature et votre dessin en plissant les yeux. C’est uniquement comme cela que l’on peut voir clairement les valeurs de gris.
Quand vous travaillez sur votre peinture n’ayez pas peur des contrastes. Il n’a pas de lumière sans ombre et il n’y a pas d’ombre sans lumière. Si vous voulez rendre la lumière plus claire, dans la plupart des cas il vous faut d’abord rendre l’ombre plus foncée.
Mais faites attention, l’ombre n’est jamais noire. Sa couleur est très souvent opposée à la couleur de la lumière. Par exemple si dans la lumière on voit des couleurs rouge et jaunes, dans l’ombre on verra les couleurs bleues et vertes (pas toujours les couleurs vives ).
Il y a encore une règle incontournable pour toutes les techniques de peinture. Si la lumière est chaude, l’ombre est froide, si la lumière est froide, l’ombre est chaude. Pour voir la vraie couleur de l’objet, regardez cet objet de côté comme si vous aviez glissé avec votre regard sur cet objet en regardant en même temps un objet ou une surface qui est à côté. Essayez également voir tout le bouquet ou la nature morte en entier, même si vous travaillez sur un détail.
Par quoi commencer à peindre les roses à l’huile
Commencez à peindre les roses à l’huile par les grandes formes pour aller après vers les petits détails. Quand vous travaillez dans la technique « alla prima » essayez de couvrir toute la surface votre toile avec les couleurs le plus vite possible. Et uniquement après cela commencez à travailler sur les objets et sur les détails.
Comment mélanger les couleurs à l’huile
Et encore un conseil, essayez de mélanger vos couleurs directement sur la toile. Bien sûr vous pouvez toujours mélanger les couleurs sur la palette, et c’est qu’il faut faire ! Mais sur la palette on voit les couleurs par rapport aux couleurs de la palette, et quand on rajoute progressivement les couleurs pour les mélanger directement sur la toile, on voit les couleurs par rapport aux couleurs de notre toile, ce qui est beaucoup plus juste. Cela n’empêche pas bien sûr que vous allez faire une grande partie de vos mélanges quand même sur la palette.
Et encore une chose…., quand vous mélangez vos couleurs sur la palette ne faites pas cela trop longtemps avant d’appliquer les couleurs sur la toile, je dirai pas plus que 10 secondes, sinon vous risquez de perdre la vivacité de votre impression.
Pour peindre les roses à l’huile vous avez besoin de :
1.Une toile en lin ou en coton 30×40 cm environ
2.Les pinceaux plats (grands) ou lange de chat et les pinceaux ronds en soie de porc. Les pinceaux ronds synthétiques.
3.Une palette
4.Un récipient pour le médium.
5.Un medium. La recette du medium ainsi que les conseils comment choisir du matériel pour la peinture à l’huile vous pouvez lire dans mon article « Matériel pour peindre à l’huile »
6.Un Sopalin ou un torchon pour essuyer les pinceaux
7.Un couteau
8.Les couleurs de la peinture à l’huile ( 6 couleurs de base minimum) Ou plutôt regardez dans mon article « Matériel pour peindre à l’huile » la liste des couleurs conseillées.
9.Le chevalet ou le chevalet boîte.
Maintenant passons à notre tutoriel vidéo ! Et après avoir regardé ce tutoriel « Comment peindre les roses à l’huile » je vous propose de me dire dans les commentaires ce que vous pensez de ce tutoriel, et bien sûr mettre en pratique les conseils.
Dans cet article nous parlerons du matériel nécessaire pour peindre à l’huile
Dans cet article vous trouverez les réponses aux questions:
Quelle toile choisir pour peindre à l’huile ?
Quelle est la différence entre les mediums et quel medium choisir pour peindre à l’huile ? Je vous donnerai ma recette du medium qui convient pour tous types de peinture à l’huile.
Quels pinceaux choisir pour la peinture à l’huile?
Les couleurs pour la peinture à l’huile, les marques présentes sur le marché Français. Quelles sont les couleurs essentielles pour réaliser la peinture à l’huile ?
On parlera aussi des types des palettes qui conviennent pour peindre à l’huile.
Et comment choisir votre chevalet.
Matériel pour peindre à l’huile.
La toile
Une toile en lin ou en coton ?
Je préfère toujours les toiles en lin, car elles sont plus résistantes et souvent plus agréables pour peindre à l’huile ou à l’acrylique.
Mais il est tout à fait possible de peindre à l’huile sur une toile en coton.
Juste un petit conseil, pour peindre à l’huile dans le style impressionniste ou dans n’importe quel autre style, où vous travailler avec les gros coups de pinceau ou avec les coups de pinceau pâteux (ou si vous travaillez avec le couteau) choisissez plutôt une toile aux grains moyens ou aux gros grains forts qui accrochent plus les couleurs.
Et si vous travaillez avec les glacis privilégiez les toiles aux grains fins. (Ce conseil marche pour la peinture acrylique aussi. Il y a beaucoup de points en communs entre la peinture à l’huile et la peinture acrylique. Presque tous les conseils que je donne pour la peinture à l’huile marchent pour la peinture acrylique. Juste il faut prendre en considération que la peinture acrylique se dilue avec de l’eau et elle sèche beaucoup plus vite que la peinture à l’huile. Et un fois sèche la peinture acrylique est très difficile à enlever)
Dans les magasins pour les artistes peintres vous pouvez trouver une grande variété des toiles en rouleaux ou déjà tendues sur le châssis, des toiles brutes ou enduites, avec un apprêt blanc ou transparent.
Quelle toile acheter pour débuter en peinture à l’huile ?
Pour débuter à l’huile je vous propose d’acheter une toile déjà tendue sur le châssis, enduite avec un apprêt blanc ou transparent, à votre choix. De la taille 30×40 cm ou 40×50 cm environ. Vous pouvez également récupérer votre veille toile (si par exemple vous avez déjà réalisé une peinture à l’huile et que vous ne vous êtes pas satisfait du résultat ou il y a quelques temps vous n’avez pas fini votre peinture et vous voulez tout simplement repeindre un tableau par-dessus une peinture existante.) Comment récupérer une veille toile je vous le montrerai dans le tutoriel vidéo “Comment peindre les roses à l’huile”.
Donc la toile en lin.
L’avantage: Une toile résistante, stable, agréable à travailler, convenant pour les grands formats, elle convient pour toutes les techniques de peinture.
L’inconvenant: Relativement chère.
La toile en coton.
L’avantage : assez souple mais convient quand même pour les petits formats, assez agréable à travailler, ne coute pas cher,
L’inconvenant : Souple, pas assez résistante, pas très stable.
Je n’ai pas mentionné avant la toile synthétique. Je n’utilise pas ce type de toile car elle est imprévisible durant le travail. Elle est assez économique, mais je préfère toujours acheter une toile en coton plutôt que synthétique.
La toile sur le carton.
Principalement c’est la toile en coton collée sur un carton. C’est une version économique qui convient pour les petites études. Et ne convient pas pour les grands formats car avec le temps elle a tendance de gondoler.
Le châssis
Par rapport aux châssis. Privilégiez toujours les châssis plus épais en bois solide. Si la toile même en lin est tendue sur un châssis qui n’est pas assez épais, au bout d’un moment elle aura la tendance à gondoler ou vriller à cause même d’un petit changement de température, ce qui est dommage surtout quand vous avez bien réussi votre peinture (en ce cas là pour sauver votre œuvre vous serez obligé de retendre votre toile sur un autre châssis déjà bien épais.)
Assurez-vous aussi que le châssis que vous avez choisi a des petits rebords ou les planches du châssis soient inclinées un peu vers l’intérieur de façon à ce que la toile ne soit pas collée contre les planches, mais les touchant juste aux bords.
Les pinceaux pour peindre à l’huile
Pour mes peintures à l’huile autant que pour la peinture acrylique j’utilise les pinceaux synthétiques et les pinceaux en soie de porc.
J’utilise les pinceau plats (brosses plates) et ronds. Mes pinceaux plats sont principalement en soie de porc et les pinceaux ronds sont synthétiques et en soie de porc. Les pinceaux en soie de porc sont assez résistants et permettent de travailler avec de gros coups de pinceaux et avec de la peinture bien pâteuse.
Les pinceaux synthétiques sont beaucoup plus souples et conviennent plutôt pour travailler sur les petits détails, les lignes ou avec les glacis.
Auparavant pour la peinture à l’huile les artistes utilisaient beaucoup les pinceaux en poil de martre. Moi aussi, quand je faisais mes études au lycée et aux premières années de l’institut (Ecole supérieure académique des Beaux-Arts) j’ai utilisé ces pinceaux, qui sont vraiment magnifiques pour faire des glacis. Mais maintenant je les ai remplacés par les pinceaux synthétiques. Les pinceaux en poil de martre malgré tous leurs avantages ont un gros inconvénient…. ils s’usent très vite (dans la peinture à l’huile) et ils coutent relativement cher.
Il existe encore beaucoup de différents types de pinceaux. Les pinceaux éventails dédiés à créer les effets des textures ou utilisés pour le plaquage or.
Les pinceaux langue de chat (synthétique ou en soie de porc) qui sont utilisés de la même manière que les pinceaux plats. Avec ces pinceaux vous pouvez peindre avec de gros coups de pinceaux (plutôt pour les pinceaux en soie de porc), faire les dégradés et le glacis et aussi travailler en détail (plutôt pour les pinceaux synthétiques).
Les pinceaux à retouche, ce sont les pinceaux au poil court qui s’utilisent pour restaurer ou retoucher la peinture.
Les pinceaux trainards sont les pinceaux au poil long qui permettent de faire des lignes fines.
Mais pour débuter en peinture à l’huile je vous conseille d’utiliser les pinceaux plats ou arrondis (lange de chat) en soie de porc et synthétique et les pinceaux ronds classiques également en soie de porc et synthétique.
Et encore un conseil. Quand vous choisissez vos pinceaux, privilégiez les pinceaux avec un manche long, avec le poil assez résistant et pas très souple (même pour les pinceaux synthétiques).
Le medium pour la peinture à l’huile.
La peinture à l’huile en tubes c’est un mélange du pigment et de l’huile siccative. Vous pouvez d’ailleurs facilement fabriquer la peinture à l’huile vous-même à base de pigments en poudre et de l’huile (par exemple l’huile de lin).
Pour diluer la peinture à l’huile on a besoin du medium. Quand on parle de la peinture à l’huile, on parle souvent le temps de séchage de la peinture (moi aussi, je vais utiliser ce terme dans cet article car il est très courant), alors qu’en réalité la peinture à l’huile ne sèche pas, car il n’y a pas de processus d’évaporation de l’eau. La peinture à l’huile se durcit avec le temps ce qui est le résultat de la réaction chimique, la polymérisation. Donc pour que cette réaction chimique se produise on a besoin de mélanger les pigments avec le medium.
Il existe énormément de médiums à l’huile. Je vais vous donner quelques conseils pour ne pas se perdre dans cette diversité de médiums.
Il y a juste trois choses importantes à savoir sur les mediums:
Il y a les mediums qui accélèrent le séchage de la peinture à l’huile et il y a les mediums qui ralentissent le séchage.
Il y a les mediums qui rendent la peinture à l’huile plus épaisse et il y a les mediums qui au contraire diluent la peinture à l’huile.
Il y a les mediums qui augmentent la brillance et l’intensité de la peinture.
Les mediums sont fabriqués sur base de résine naturelle, d’huile et d’essence de térébenthine, parfois de White Spirit. Ce sont les mediums classiques oléo-résineux. Il existe aussi des mediums fabriqués à base de résine synthétique, les mediums alkydes.
Donc quel medium à choisir pour peindre à l’huile ?
Si vous peignez une esquisse ou une étude rapide, vous pouvez utiliser l’essence de térébenthine. La peinture dilue avec ce medium sèche assez vite. Mais l’inconvenant, c’est que une fois sèches, les couleurs deviennent fades et perdent de leur intensité (une petite remarque, après avoir séché complétement votre peinture, vous pourrez toujours passez une couche de vernis finale brillante et récupérer l’intensité et vivacité des couleurs presque complètement. Mais il faut prendre en considération que le temps de séchage de la peinture à l’huile demande entre six mois et un an ! Et parfois plus ! )
Pour ceux qui supportent mal les odeurs fortes, il existe l’essence de térébenthine sans odeur.
Il existe aussi des accélérateurs de séchage pour la peinture à l’huile. Mais je vous déconseille de les utiliser, au moins au début. Parfois l’action de ces produits est difficile à gérer et il est très facile d’abîmer la peinture et obtenir les craquelures.
Vous pouvez également utiliser l’essence de térébenthine dans la première couche de votre peinture ou quand vous dessinez votre sujet sur la toile avec les couleurs.
Il faut savoir que dans la peinture à l’huile il est important de respecter la règle ” gras sur maigre”. En fait c’est très simple. Si la couche inferieure de la peinture n’est pas sèche (dure) et que vous mettez par-dessus une couche supérieure de peinture, la couche inférieure va se durcir plus lentement que la couche supérieure ce qui peut créer des craquelures et des couleurs ternes sur la couche supérieure.
Donc pour que la couche sèche vite elle ne doit pas être trop épaisse, ou bien il faut attendre le séchage de cette couche avant de continuer à peindre par-dessus. Il n’y a rien de pire que de travailler sur une couche demi-sèche.
Si vous comptez travailler longtemps sur votre peinture et que vous ne voulez pas que les couleurs sèchent trop vite, utilisez comme medium l’huile de lin pure ou mélangée avec l’essence de térébenthine.
La recette du medium que j’utilise moi-même. Medium pour peindre à l’huile.
La meilleure chose que je peux faire, c’est de vous donner la recette du medium que j’utilise moi-même.
Je le fabrique sur base d’essence de térébenthine, d’huile de lin clarifiée et de vernis Dammar. C’est très facile à fabriquer.
Mélangez dans un flacon 2/3 d’essence de térébenthine, 2/9 de l’huile de lin et 1/9 du vernis Dammar. C’est la recette classique. Avec l’expérience vous pouvez toujours la modifier un peu.
Par exemple si vous voulez que votre peinture sèche plus vite et brille, vous augmentez le pourcentage du vernis, si vous voulez que votre peinture sèche moins vite vous augmentez le pourcentage d’huile de lin. Si vous voulez travailler plus avec les glacis, augmentez le pourcentage d’essence de térébenthine ou laisser ce medium en proportion classique qui convient pour toutes techniques de peinture.
Faites attention, dans ce recette j’utilise l’huile de lin clarifiée car l’huile de lin a tendance à jaunir. Vous pouvez toujours acheter l’huile de lin clarifiée dans les magasins pour les artistes peintres mais aussi vous pouvez facilement clarifier l’huile de lin vous-même en la laissant pour quelques semaines à côté de la fenêtre dans un bocal transparent. L’huile de lin se clarifie sous influence de la lumière.
Bien sûr, vous pouvez toujours acheter le medium déjà prêt dans les boutiques pour les artistes peintre, mais je suis plutôt partisane d’utiliser cette recette classique ou on peut toujours importer quelques modifications au niveau des proportions des produits pour adapter ce medium à nos besoins qu’acheter le medium déjà prêt. Souvent le producteurs ne mations pas de façon clair la composition de leurs mediums, donc on ne peut pas être sûr de l’effet que ça va donner.
Parlons aussi un peu des medium alkydes. Ce sont les mediums synthétiques qui sont prêts à l’emploi. Selon les producteurs, en utilisant ces mediums on peut ne pas respecter la règle “gras sur maigre”. Mais pour moi l’inconvénient de ces mediums et qu’ils sèchent trop vite et que le résultat reste peu prévisible. Donc je préfère quand même les mediums classiques.
Vous pouvez également peindre à l’huile sans utiliser le medium, car l’huile siccative que se trouve dans les tubes, en fait c’est déjà le medium. Par exemple Van Gogh dans ses peintures n’utilisait presque pas le medium. Mais si vous voulez rendre votre peinture plus onctueuse ou plus fluide, je vous conseille d’utiliser quand même le medium.
La palette pour peindre à l’huile
Il existe les palettes rondes et rectangulaires, les palettes en bois, en porcelaine, en plastique, même en papier (en blocs des feuilles jetables) et en verre. C’est à vous de choisir. Comme palette vous pouvez même utiliser tout simplement un morceau du contre-plaqué. L’essentiel est que pour peindre à l’huile votre palette ne doit pas absorber les couleurs. Elles doivent rester complétement sur la surface de la palette. Et la surface doit être assez lisse, pour qu’elle soit agréable et facile à travailler.
Donc si vous achetez une palette pour peindre à l’huile dans un magasin dans la plupart des cas elle sera déjà préparée pour travailler.
Si vous fabriquez votre palette vous-même à partir d’un contre-plaqué, passez quelques couches de vernis avant de commencer à travailler.
J’utilise une simple palette en bois. Juste un conseil, utilisez une palette assez grande pour avoir assez de place pour mélanger les couleurs. Pour moi, la taille minimale de la palette est de 30×40 cm environ.
Les couleurs de peinture à l’huile.
Il y a beaucoup de marques de couleurs à l’huile qui sont représentées sur le marché français. Il y a les marques des couleurs pas chères (principalement chinoises), les marques de moyennes gammes comme Sennelier et les marques haut de gamme, assez chère qui fabriquent des couleurs de bonne qualité comme Rembrandt. C’est à vous de choisir la marque. Il faut juste prendre en considération que dans la plupart des marques de bas de gammes les pigments ne sont pas naturels, ce sont des imitations, ce qui peut avoir un impact sur la qualité de votre peinture dans le futur. Les couleurs peuvent perdre leur pureté et l’intensité ou se noircir.
Mais pour apprendre la peinture vous pouvez toujours utiliser ces marques. Dans un premier temps d’apprentissage c’est même mieux de ne pas utiliser les pigments très chers, comme cela vous ne serez pas obligés d’économiser les couleurs et vous serez plus libre dans votre expression.
Je vous donnerai quand même la liste des marques de bonne qualité.
Sennelier, Royal Talens, Lefranc & Bourgeois, Rembrandt, Van Gogh, Winsor & Newton, Master Class (St Petersburg )
Et les marques économiques
Pébéo, Créa.
Les couleurs que je vous conseille d’avoir sur votre palette.
Jaune de strontium ou Jaune de cadmium citron, Jaune de cadmium clair, Jaune de cadmium moyen, Jaune de cadmium foncé, Orange de cadmium, Ocre claire, Ocre dorée, Terre de Sienne, Terre de Sienne brulée, Terre d’ombre, Terre d’ombre brulée, Mars brun foncé, Sépia, Caput mortuum foncé, Noir, Blanc de titane ou blanc de zinc, Rouge de cadmium clair, Rouge de cadmium foncé, Alizarine, Bleu d’Outremer, Bleu de Prusse, Céruleum, Bleu de Cobalt, Violet de cobalt clair, Violet de cobalt foncé, Vert émeraude, Vert viride, Vert de cobalt clair, Vert de cobalt foncé.
Chevalet pour peindre à l’huile
Ici je vais parler de trois types de chevalets qui conviennent pour peindre à l’huile. Chevalet trépied, chevalet socle H et chevalet boîte (souvent appelé tout simplement la boîte à peinture ).
Chevalet trépied peut être utilisez dans l’atelier et même pour peindre en plein air ( la version plus légère, souvent pliante). Le chevalet trépied classique est fabriqué en bois, parfois en aluminium ( pour les modèles pliants). Ce chevalet convient très bien pour travailler sur la peinture de petits formats et de formats moyens. Si vous achetez un chevalet de ce type privilégiez toujours les chevalets grands et lourds fabriqués en bois. Les chevalets lourds sont beaucoup plus stables.
Chevalet socle H peut être utilisé uniquement dans l’atelier. C’est un chevalet lourd et très stable qui convient pour travailler sur tous les formats, même très grands. Pour moi c’est le meilleur chevalet.
Le chevalet boîte ou la boîte à peinture. C’est un chevalet qui permet de travailler à l’atelier mais aussi en plein air. Je préfère toujours ce chevalet au chevalet trépied portatif en aluminium. Malgré que ce chevalet soit plus lourd que le trépied en aluminium ( appelé souvent le chevalet de campagne), il est beaucoup plus stable et en plus contient la boîte à peinture ce qui est très pratique pour travailler en plein air. Il convient pour les petits formats et pour les formats moyens.
Donc c’est peut-être le meilleur choix si vous comptez peindre dans l’atelier et parfois aussi en plein air. Quand vous achetez le chevalet boîte assurez-vous qu’il contienne le trépied. Il existe des modèles de boîtes à peinture sans trépied. Vérifiez également que le trépied dépliant se fixe bien. Ce chevalet ne doit pas être trop léger est avoir une taille pas plus petite que 40×30 cm (taille de la boîte).
Il existe également de petits chevalets de table, mais je vous déconseille vraiment de les acheter. Ils ne sont pas stables, ne conviennent que pour les petits formats et ne permettent pas de travailler debout, ce qui est très important pour peindre à l’huile.
Le Couteau pour peindre à l’huile
Et oui, avec le couteau on peut peindre à l’huile ou à l’acrylique. Et aussi nettoyer notre palette et enlever la couche de peinture de notre toile.
Sur cette image vous voyez les formes différentes des couteaux.
Mais pour débutez à l’huile je vous propose d’acheter la forme la plus simple et le plus classique de couteau. Comme dans cette image:
Avec ce couteau vous pouvez enlever la peinture de votre toile et de votre palette et aussi peindre avec le couteau.
N’oubliez pas également le Sopalin ou un torchon pour essuyer les pinceaux et le recipient pour le medium.
Voilà, vous êtes bien équipé. Maintenant à vos pinceaux! Et n’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou vous avez besoin de mon aide. Je suis toujours contente de vous aider !
Je vous invite également à m’écrire dans les commentaires ce que vous pensez de cet article. Votre avis est très important pour moi !
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