Commençons à dessiner les mains comme d’habitude par déterminer la composition et bien placer notre dessin sur une feuille de papier.
Je répète et répète cette phrase comme un axiome…. Commençons par la composition ! Toujours ! Ne ratez jamais cet étape importante de votre futur oeuvre!
Combien de fois ai je vu des tableaux, bien faits techniquement, mais au final, complètement ratés à cause de négligences sur la composition !
Parfois, si vous n’êtes pas sûrs de votre composition, il est raisonnable de prendre une feuille de papier, puis dessiner un petit cadre et faire une petite esquisse pour décider de la composition et ensuite réaliser votre sujet sur une grande feuille sans avoir peur de vous tromper dans la composition.
Revenons à notre dessin.
On continue à dessiner les mains.
Quand notre composition est bien déterminée faisons un croquis rapide. Juste la position des mains, notre impression de ce que l’on voit. On commence à dessiner les mains, comme d’ailleurs tous les autres sujets, selon notre impression, sans vérifier si c’est correct ou pas. Souvent la première impression est très juste !
Et en plus, comme cela on a déjà le point de départ de notre dessin car on utilise toujours la méthode de comparaison pour dessiner les mains comme pour tous les sujets compliqués.
Ensuite on commence à préciser et construire notre dessin. On fait sa construction toujours avec des lignes droites qui nous permettent de bien voir les angles et de comparer les détails, les uns par rapport aux autres.
La position des mains est assez difficile, donc pour dessiner les mains le plus correctement possible, dessinons comme si les mains étaient transparentes, essayons de voir une forme à travers une autre forme. C’est une méthode très efficace pour dessiner correctement n’importe quel sujet.
Dès que la construction est prête on efface les lignes de structure et on commence à rendre les formes moins géométriques en continuant à les préciser et à les ajuster. Petit à petit les mains deviennent plus naturelles et réalistes.
Maintenant précisons encore plus les formes en rajoutant les claires-obscurs. Essayez de faire des hachures qui suivent la forme, ça vous aidera à montrer le volume.
Mais évitez de faire les hachures trop arrondies, car cela peut faire un effet de gonflage. Alors qu’on n’en a pas besoin . On doit plutôt montrer les facettes de la forme.
C’est une faute très répandue chez les débutants mais aussi chez les peintres expérimentés. Essayons de l’éviter !
Toutes les formes qu’on voit autour de nous ont des facettes. Toutes, sans exception!
Regardez une pomme. Quelle forme a t’elle ? Ronde ? Arrondie ? Non. Elle a plein de facettes.
Touchez une pomme pour vérifier. Et pour tout ce qu’on voit autour de nous, c’est pareil. Des facettes partout! Bien sûr en dessinant on adoucit les facettes pour rendre la forme plus naturelle, mais sans facette elle ne serait pas réaliste non plus.
Voila ! Un peu de théorie.
Maintenant on continue à dessiner les mains !
En ce qui concerne notre dessin, on rajoutera encore plus de clair-obscur avec les ombres portées.
Pour faire ressortir la mains droite au premier plan faisons les ombres un peu plus foncées et soulignons les doigts qui couvrent les autres doigts.
N’oubliez pas, que tout au long de notre travail, on n’arrête pas de préciser la forme.
Pour finaliser notre dessin, on va généraliser les ombres, car on ne doit jamais détailler de manière identiques les ombres et la lumière. Si la lumière est plus détaillée, on généralise les ombres et inversement .
Pour que cela soit plus facile à dessiner les mains correctement je vous propose d’étudier un peu leur anatomie. Je sais que cela peut paraître pas trop intéressent voire inutile. Mais selon mon expérience, la connaissance approfondie de l’anatomie aide beaucoup à comprendre telle ou telle position, ou encore la structure des mains ou du corps humain.
Je vous conseille à lire quelques articles sur l’anatomie:
Etape 1. Comment se préparer à peindre un verre transparent. Construction et composition.
Quant on se prépare à peindre un verre transparent mis sur une table noire et sur une serviette blanche qu’est-ce qu’on voit ? On voit la table et la serviette à travers le verre. Le verre est transparent ! Donc pour montrer sa transparence, on doit commencer par peindre ce que l’on voit à travers le verre. Mais tout d’abord on commence bien sûr par faire la composition de notre future nature morte et construire les objets en dessinant leurs contours.
Ici j’ai choisi pour ma nature morte la composition classique en triangle. En fait c’est le type de composition le plus utilisé par les artistes.
Etape 2. Pour peindre un verre transparent on dessine tout ce que l’on voit à travers.
Dès que la construction est prête on commence à peindre la table, la serviette et la pêche que l’on voit à travers le verre. On mélange d’abord les couleurs de pastel pour dessiner vraiment ce qu’on voit devant nous, sans faire attention au verre. Comme si le verre n’existait pas.
Etape 3. On esquisse la forme du verre.
Ensuite, petit à petit on commence à rajouter quelques petites touches pour déterminer les bords du verre. Comme cela on continue à construire la forme du verre.
Après on passe au vin rosé qu’on avait mis dans le verre. Ici on voit beaucoup de couleurs roses, oranges et rouges. C’est la couleur propre du vin, mais encore des couleurs réfléchies. La pêche jettent les réflexes et cela influence les couleurs du vin. Encore, nous voyons les réflexes bleus sur la surface du vin, c’est le ciel bleu qui se reflète dans le verre. On rajoute aussi le rouge foncé sous l’ovale du verre ce qui détermine la surface du vin dans le verre .
En pastel il est indispensable d’utiliser la couleur noire pour rendre les autres couleurs plus foncées. Par exemple vous avez dans votre boîte de pastel un bâton de pastel d’une couleur rouge vive, pour obtenir des autres nuances de cette couleur vous la mélanger directement sur votre support (papier pastel, carton, etc ) en rajoutant d’autres couleurs pour obtenir la teinte nécessaire. Pour obtenir du violet vous mélangerez le rouge avec le bleu, ou avec le jaune pour avoir de l’orange, ou avec vert pour obtenir la couleur marron, etc. Mais comment faire si vous voulez obtenir une couleur plus foncée? On n’a qu’une seule solution, mélanger la couleur de base avec du pastel noir ! Et faire de la même manière pour rendre les couleurs plus claires. On doit alors les mélanger avec le pastel blanc ou d’une autre couleur très pâle.
Revenons à notre peinture. On continue à peindre un verre transparent.
Etape 4. Pour peindre un verre transparent on travaille beaucoup sur les réflexes et les reflets.
Après que l’on ait esquissé le vin dans le verre, on dessine la pêche, avec toutes ces nuances des couleurs et de clair-obscure. Sans oublier de déformer un peu la forme de la pêche dans le verre. Dès qu’on a fini, on s’attaque aux reflets et aux tâches de lumière sur le verre. C’est comme cela que l’on va déterminer sa forme.
On voit qu’il y a les reflets de différentes couleurs, les reflets clairs et plus foncés. Comme le verre à une texture lisse, il reflète les objets et les couleurs qui se trouvent autour de lui.
Etape 5. Les tâches de lumière.
Maintenant on passe au tâches de lumière. On attaque cela au dernier moment quant tout est déjà fait et quand pour finir il ne nous restera que le point final. … La tâche de lumière. C’est l’endroit le plus clair du verre. Avec la tâche de lumière notre verre commence à briller.
Pour finaliser la nature morte j’ai rajouté au premier plan une pêche coupée en deux et un citron vert qui équilibrent la composition, ainsi que la décoration de la serviette faite d’ornements rouges.
Voilà ! Maintenant je résume cet article :
Pour peindre un verre transparent on suit ces 5 étapes :
Déterminer la composition générale des objets sur le support (papier pastel, carton, d’autre type de support.) et construire la forme du verre. Dessiner les contours.
Peindre d’abord tout ce qu’on voit à travers le verre comme si le verre n’existait pas.
Commencer à esquisser la forme du verre par les petites touches de couleurs réfléchies sur les contours et les ombres portées. Ensuit on peint le liquide mis dans le verre avec tous ses reflets.
Travailler sur les reflets sur le verre.
Finaliser la peinture par mettre les tâches de lumière.
Cette méthode marche pour peindre la transparence du verre comme matière ( vases, verres, bouteilles, etc ) en toutes les techniques ( sauf aquarelle classique).
J’ai trouvé un article sur l’histoire du pastel qui peut-être sera intéressent pour vous. “Le pastel des peintre.”
Maintenant à vos pinceaux ! On va apprendre la peinture ensemble !
La couche de peinture et de plâtre des fresques, se décomposent et s’abîment avec le temps, elles ont donc besoin de restauration. Si les fresques sur enduits à base de chaux éteinte se trouvent sur les murs intérieurs ou extérieurs de structures architecturales, la cause de la destruction est due à la différence de température et d’humidité, ainsi qu’à la pénétration des eaux souterraines. Les eaux souterraines contiennent du dioxyde de carbone, les sulfates, les nitrates, dont l’interaction avec le carbonate de calcium en plâtre conduit à la formation de sels solubles dans l’eau, tout d’abord du bicarbonate de calcium: СаСО3+Н2О + СО2 —> Са(НСО3)2
Sous l’action de dioxyde de carbone de l’air, il se forme hors de lui, de nouveau du carbonate de calcium, qui couvre la surface de la peinture et qui est difficile à enlever Са(НСО3)2 —> Н2О + СО2+СаСО3
Les effets dévastateurs sont également sur la peinture, les sels solubles qui se trouvent dans les eaux souterraines et qui se déposent sur la surface des fresques en raison de la différence de température et d’humidité. Leur retrait de la surface de la fresque est un processus exigeant beaucoup de main-d’œuvre, mais il n’est pas compliqué.
Les fresques, couvertes de fissures et de sels, se restaurent sur les murs du monument, dans des conditions qui en permanence exercent une influence sur les fresques. Cela complique le choix des matériaux et les techniques de restauration et provoque la nécessité de sa répétition périodique.
Les conditions d’environnement de la terre influent sur les fresques extraites lors de fouilles archéologiques. Ces fresques sont généralement privées de la couche de plâtre et elles tombent dans les mains des restaurateurs sous la forme de morceaux séparés. Après une longue restauration, on expose ces fresques dans des musées, dans des conditions qui favorisent leur longue conservation.
Les fresques anciennes sur du plâtre fragile peuvent être maintenues seulement par le biais de la conservation immédiate après leur découverte.
Pour enlever de la surface des fresques les incrustations de sels calciques on applique d’habitude une méthode laborieuse ce qui n’est pas toujours sûre avec le nettoyage mécanique avec un pinceau et avec un scalpel. L’application d’acides pouvant facilement nettoyer la surface est inacceptable, à cause de leurs réactions avec les pigments ayant pour résultat, la perte de la couche de la peinture.
Les restaurateurs enlèvent les encrassements de fresques avec l’aide du rinçage à l’eau. Si l’encrassement ne cède pas au rinçage de l’eau, on applique les solvants organiques et leurs mélanges, ainsi que les solutions de tensio-actifs.
Les solvants utilisés ne doivent pas avoir une toxicité trop forte. On utilise généralement de l’alcool éthylique, l’alcool isopropylique, white-spirit, pinène. L’application d’hydrocarbures aromatiques-xylène, le toluène est aussi possible. Sur les espaces contaminés on impose des compresses de gaze imbibé d’un solvant. La majeure partie de résineux substances ramollis et une partie de la suie s’enlèvent aves les compresses. Le reste de l’encrassement s’enlève avec les mêmes solvants à l’aide des tampons de gaze ou des pinceaux.
De nombreux micro-organismes exercent une influence sur les fresques. Pour faire disparaître des micro-organismes et pour empêcher leur croissance, on utilise du biocide qui aide au traitement des peintures murales. En cas d’altération de la surface et d’exfoliation de la couche de la peinture il est nécessaire d’utiliser un antiseptique en combinaison avec le renforcement de la surface.
De tout ce qui précède on peut tirer la conclusion que la restauration des fresques est un processus très laborieux au cours duquel de nombreuses erreurs sont possibles ayant pour résultat, la perte des éléments de la peinture. Donc dans chaque cas, la question se pose de savoir s’il est judicieux de commencer les travaux de restauration ou s’il faut se décider à la conservation de l’oeuvre d’art. Car la restauration peut conduire à la perte de l’authenticité de l’oeuvre, en particulier dans le cas où la perte de la couche de peinture dépasse 40%.
À la suite des études de la technologie des peintures murales dans la cathédrale du monastère Ferapontov, les restaurateurs ont conclu que l’état de la couche de la peinture initiale est le signe caractéristique de la couche d’auteur, et que l’application de la couche de colle supplémentaire sur la surface pouvait endommager les fresques. Toujours en restant sur la surface des peintures murales, une nouvelle colle conduit à la modification de la coloration et en plus provoque la destruction de l’encrage de la couche. Lors de l’examen des peintures murales de la cathédrale on a constaté que toutes les tentatives précédentes de renforcer la couche superficielle de la peinture par les méthodes et les moyens traditionnels ont mené à de nouvelles destructions. C’est pourquoi les méthodes d’évaluation de l’état de l’ensemble des peintures murales de la cathédrale ont été fondamentalement révisées.
L’état de conservation de chaque morceau et de chaque partie des peintures murales dépendait des matériaux, des caractéristiques technologiques et du positionnement sur les murs de la cathédrale. Par exemple, les fresques du mur ouest de la cathédrale avaient beaucoup souffert. Les peintures murales se trouvaient durant beaucoup d’années donnant sur la rue, par conséquent, de nombreuses couches de peinture étaient complètement perdues. L’installation des fenêtres a provoqué la perte de la couche d’impression de la partie de la composition «le Jugement dernier», des ailes des archanges dans le tambour et en outre de nombreuses fractures de l’enduit et les joints, ce qui conduisit au décollement de l’enduit et des couches de peinture. On peut dire que la méthode inhabituelle de l’évaluation de l’état des couches a incité à renforcer différemment les petits morceaux de l’encrage de la couche donnant des signes visibles de destruction sur les bords de pertes (décollement de l’encrage de la couche, et du cloquage ). Le principe de l’utilisation d’agents de conservation était de les mettre sous la couche décollée sans toucher la surface. Cette méthode de renforcement a été utilisée au cours de toutes les années de conservation des fresques.
Malgré la conservation partielle, les fresques continuèrent de se dégrader très rapidement à cause des mauvaises conditions qui se forment pendant les messes. Dans ce cas, la question de la restauration des fresques est très difficile, car il peut devenir la cause de la perte du style de l’artiste.
Les œuvres d’Andreï Roublev
D’autre part si la perte de la couche de peinture n’est pas trop grave, la restauration est la méthode préférée de la préservation du patrimoine culturel.
La composition a aussi ces règles ! Une bonne répartition des parties de l’œuvre, la définition de leurs interconnexions, leurs proportions, leurs plans spatiaux, les coloris.
La composition est une chose primordiale dans le tableau.
Pour apprendre à faire une bonne composition analysez de grandes œuvres d’art, réfléchissez en quoi une œuvre nous influence t’elle plus que une autre, quelles sont les raisons de cette influence. Il n’existe aucune grande œuvre où le choix des objets et leur composition n’est été subordonnée à certaines règles.
Pour vous aider à apprendre la composition, je vais analyser pour vous une nature morte du peintre français Jean Baptiste Siméon Chardin.
L’artiste a choisi pour sa nature morte une marmite en cuivre, un poêlon, un creuset à épices, trois œufs, deux oignons, deux poireaux et un pain. Tous les objets ont des formes différentes.
Maintenant regardons si le peintre a mis ces objets dans cet ordre par hasard ou consciemment. Comment il a organisé la composition de sa nature morte.
Pour répondre à cette question essayons de comprendre dans quelle mesure cette composition est logique et naturelle. Est-il possible de composer une nature morte de deux ou trois objets? Oui.
Essayons de les disposer de cette façon :
Mais si l’on les combine autrement ?
C’est plus naturel et logique. Pourquoi?
Parce qu’il y a plus de lien entre les objets. Dans la première illustration on voit deux objets séparés. La marmite ne touche pas le creuset à épices. Ils semblent isolés. Sur la deuxième image la composition des objets est plus riche. Ici on voit que le creuset à épices touche et cache une partie de la marmite. On voit la combinaison de deux formes différentes et de couleurs différentes avec le fond gris.
Essayons de changer la composition en mettant à côté du creuset à épices deux oignons. A l’aide de cette combinaison des objets on a beaucoup enrichi la composition.
Les couleurs des oignons et de la marmite se marient bien entre elles et rajoutent en plus une forme plus petite et de différente texture à la composition.
Mais il reste encore un certain mécontentement. Les lignes identiques et uniformes de la marmite rendent cette nature morte ennuyeuse.
Alors l’artiste a rajouté le pain dans la composition.
De cette manière il rompt la monotonie de la silhouette de la marmite. La nature morte devient encore plus intéressante. Le pain, qui a une forme complexe et une couleur claire, complète la gamme de couleurs.
En plus de cette manière l’artiste a crée le fameux triangle – la composition le plus utilisée pas les peintres.
Mais l’artiste n’est pas encore totalement satisfait. Il cherche une forme qui lui permettra de réunir les objets et il rajoute les œufs et les poireaux.
Les œufs indiquent le centre de la composition, réunissent les objets, et rajoutent des contrastes dans la composition.
Les poireaux font la diagonale qui réunit la partie droite et la partie gauche de la nature morte. Si l’on regarde bien cette nature morte, on verra qu’elle est insérée dans un triangle. Cette forme idéale de la composition est la plus souvent utilisée par les peintres.
Il n’y a aucune grand œuvre d’art où le choix des objets et de leur position sur la toile ne subordonne pas aux lois de la composition.
Je vous propose de lire mes articles: Composition dans la peinture ou j’analyse les formes différentes de composition sur les exemples des œuvres de grands artistes peintres, Les règles de la peinture. qui sont très théoriques et parlent de la perception du clair-obscure et Comment dessiner correctement dans lequel vous découvrez comment mesurer les proportions.
J’espère que cet article vous aidera à progresser dans votre démarche artistique.
Cela fait déjà 7 ans que je tiens une école de peinture pour adultes et cela fait 15 ans que j’enseigne la peinture, le dessin et l’anatomie. Durant ce temps j’ai appris qu’il n’a pas de mauvais élèves. J’entends souvent que pour devenir peintre il fait avoir le don, du talent. Donc je peux vous dire qu’il n’y a personne qui ne pourrait apprendre la peinture. On est tous talentueux. Et je vais répéter cela encore et encore. Comme disait ma professeure de musique “Il n’y a personne qui n’a pas d’oreille, ni de voix. Tout s’apprend.” Elle a eu raison. A voir les résultats de ses élèves. Il n’a pas de mauvaises élèves, il y de mauvaises professeures !
Tout le monde peut apprendre la peinture, il faut juste avoir beaucoup d’envie… j’ai voulu dire… et de patience… mais je m’suis arrêtée…., personnellement je ne suis pas quelqu’un de très patient, et beaucoup de mes élèves non plus. Mais cela ne nous empêche pas de progresser dans la peinture. Bien sûr que c’est très bien si vous avez cette qualité, si non, ce n’est pas grave. On est tous différents, mais tous talentueux !
On va apprendre la peinture ensemble. Je crois beaucoup en vous !
Je vous invite également à me laisser un commentaire. N’hésitez pas à me poser des questions ! Je suis toujours contente de vous aider !
1. Pour faire le premier exercice de mélange de couleurs à l’aquarelle prenez une feuille de papier 30×40 cm environ et collez cette feuille sur une planche (avec du ruban adhésif) . Délimitez trois rectangles 5×7 cm ou 7×15 cm environ.
Ensuite prenez une couleur assez lumineuse et commencez à appliquer sur la feuille en dirigeant de la peinture de haut en bas.
En rajoutant de l’eau vous parviendrez à la clarification progressive de la peinture.
2. Un autre exercice de mélange de couleurs à l’aquarelle que je vous propose à faire, est de rajouter progressivement l’autre couleur au lieu de l’eau.
De cette manière vous apprendrez comment faire le gradient de couleurs.
L’essence de ces exercices de mélange de couleurs est d’apprendre comment gérer les couleurs fluides de l’aquarelle.
3. Prenez une feuille de papier 30×40 cm environ et collez cette feuille sur une planche. Délimitez trois rectangles de 5×7 cm ou 7×15 cm environ. La surface de chaque rectangle ne doit pas être trop petite. Maintenant il nous faut dissoudre une des couleurs jusqu’à obtenir un teint clair et transparent.
Ensuite il faut enduire les trois rectangles avec ce teint, partant de l’angle supérieur gauche vers l’angle inférieur droit.
Puis, quand la peinture sera sèche sur les trois rectangles, appliquez une autre couche de peinture sur le deuxième et le troisième rectangle. Et enfin mettez encore la troisième couche sur le troisième rectangle après le séchage des couches précédentes.
Par conséquent, vous obtenez trois rectangles de même couleur mais de luminosité différente.
4. Maintenant faites le même exercice mais en appliquant successivement les couches de couleurs différentes.
Par exemple vous pouvez enduire un rectangle avec la couleur jaune et, après le séchage, appliquez la couleur bleue. (Sur un rectangle bleu appliquez une couleur rouge, après jaune – rouge, etc.)
Parcours historique. L’aquarelle dans l’histoire de l’art.
Aquarelle comme technique de peinture dans sa présentation moderne est apparue relativement récemment, à la fin de 18 éme – début de 19 éme siècle. La peinture d’ aquarelle de la première moitié de 19 siècle était répandue sous forme de miniature sur papier, tout en conservant les qualités intrinsèques de la miniature sur os et de la peinture-émail, telle que :
Le dessin fin, le moulage de la forme et le volume des détails par de petites touches et par des points, la pureté des couleurs.
Cette technique de peinture fut travaillée au début du 19 éme siècle par les plus grands peintres :
A la fin de 19e l’ aquarelle évolue dans sa technique en devenant plus libre, coulante et fougueuse, ce qui se retrouve dans les œuvres d’Edmond Charles Joseph Yon, Henri Zuber, Pierre Vignal, Jehan-Georges Vibert, Pedro Ribera Dutraste, Clemente Pujol de Guastavino, José Navarro Lloréns, Ceferino Olive Cabré, Valentin Aleksandrovitch Serov, Ilya Efimovich Repin, Michele Aleksandrovitch Vrubel et d’autres.
Le mot “aquarelle” provient du mot latin “aqva” : l’eau. C’est pour cela qu’on appelle souvent l’aquarelle “la peinture à l’eau’’.
En effet l’eau fait office de diluant pour l’aquarelle. Les couleurs sont obtenus par le mélange des pigments avec des colles végétales telle que la gomme arabique et, pour certaines couleurs, la dextrine de pomme de terre. Le sucre, le miel et la glycérine sont ajoutés pour rendre les couleurs plus élastiques.
Les couleurs utilisées dans l’aquarelle sont les mêmes que dans les autres techniques de peinture. Sauf que pour l’aquarelle l’usage des couleurs transparentes est plus caractéristique.
D’ailleurs parmi les couleurs d’aquarelle il y a des pigments qui sont plus transparents et qui se dissolvent bien, le papier les imbibe plus profondément et uniformément. Ce sont par exemple, le Carmin, le Bleu de Cobalt, la Laque Rouge, le vert Émeraude, l’Ultramarine.
D’autres pigments comme le Jaune de Cadmium (jaune plus chaud), le Cadmium Limon (jaune plus froid), l’Ocre, la terre de Sienne sont plus épais, granuleux, opaques et couvrants. (Je vous parlerai plus de caractéristiques des couleurs dans le prochain article qui sera consacré spécifiquement au mélange des couleurs ).
Le pigment blanc ne s’utilise pas, il faut aux endroits voulus laisser apparaître le blanc du papier. Les couches de peinture enduites sur le feuille de papier doivent toujours être très fines, ce qui a pour conséquence, de les rendre très transparentes. La lumière reflétée par le papier blanc se colore d’une couleur pure et révèle à l’œil la sensation de couleur en toute limpidité. Une couche de peinture plus épaisse, étant plus vive, et lumineuse à l’état humide devient mate et perd de la saturation dans ses couleurs, après le séchage.
En aquarelle nous utilisons la méthode de glaçage ainsi que la méthode “alla prima”.
Maintenant à vous de travailler !
Cela fait déjà 7 ans que je tiens une école de peinture pour adultes et cela fait 15 ans que j’enseigne la peinture, le dessin et l’anatomie. Durant ce temps j’ai appris qu’il n’a pas de mauvais élèves. J’entends souvent que pour devenir peintre il fait avoir le don, du talent. Donc je peux vous dire qu’il n’y a personne qui ne pourrait apprendre la peinture. On est tous talentueux. Et je vais répéter cela encore et encore. Comme disait ma professeure de musique “Il n’y a personne qui n’a pas d’oreille, ni de voix. Tout s’apprend.” Elle a eu raison. A voir les résultats de ses élèves. Il n’a pas de mauvaises élèves, il y de mauvaises professeures !
Tout le monde peut apprendre la peinture, il faut juste avoir beaucoup d’envie… j’ai voulu dire… et de patience… mais je m’suis arrêtée…., personnellement je ne suis pas quelqu’un de très patient, et beaucoup de mes élèves non plus. Mais cela ne nous empêche pas de progresser dans la peinture. Bien sûr que c’est très bien si vous avez cette qualité, si non, ce n’est pas grave. On est tous différents, mais tous talentueux !
On va apprendre la peinture ensemble. Je crois beaucoup en vous !
Aujourd’hui je vous propose de lire mon article, que j’ai écrit il y a longtemps et miraculeusement il n’était pas publié. Dans cet article je parle de diverses techniques de peinture.
C’est un parcours rapide qui vous permettra de faire connaissance aux techniques différentes qui sont largement utilisées par les artistes peintres contemporains.
Cela vous permettra au futur de choisir librement une technique de peinture qui vous convient le plus pour réaliser votre œuvre.
Cet article est entièrement illustré avec les pentures de mes élèves et mes peintures.
L’Aquarelle.
Une des techniques de peinture les plus utilisées par les artiste.
C’est une technique de peinture tendre, élégante, légère, qui permet de peindre les études rapides de paysages, des natures-mortes, des compositions florales, des portraits et des modèles d’après nature, ainsi que la peinture sur une plus longue durée. L’aquarelle présente une grande variété de techniques, elle est très mobile.
C’est de l’aquarelle justement que les artistes prennent le plus souvent en voyage, le matériel nécessaire ne prend pas beaucoup de place dans les bagages et est très approprié pour évoquer des états fugitifs de la nature, pour peindre des paysages à “alla prima” ; des portraits élégants et des natures-mortes raffinées.
La Gouache.
La gouache est la technique de peinture à base de colle, en grande partie semblable à l’aquarelle, mais qui permet de peindre avec de grands et denses coups de pinceau pâteux autant qu’avec le glaçage. Elle est très appropriée pour peindre sur n’importe quelle surface (papier, carton, toile, bois), mais contrairement à la détrempe, la gouache peut être facilement effacée avec de l’eau. C’est pour cela que cette technique est principalement utilisée pour la peinture sur le papier et le carton et pour les esquisses en décoration.
La Tempera.
La plus antienne de toutes les techniques de peinture.
La détrempe ou la Tempera est une technique de peinture très ancienne. Il existe plusieurs types de détrempe, la détrempe à base d’œufs, d’huile et la détrempe PVA (polyacétate de vinyle). La tempera d’œuf est produite depuis plus de deux mille ans au moyen d’un mélange de pigments colorés avec du jaune d’œuf.
Au fil du temps la technique a évolué et s’est améliorée. Le jaune d’œuf a été remplacé par l’albumen, le jus de figues, le miel et la cire. La tempera est une des plus solides et résistantes techniques de peinture. La peinture à la colle (Tempera) est utilisée pour faire les fresques, les icônes, la peinture sur bois etc. La tempera PVA convient pour la peinture sur la toile, le carton, le papier, et comme l’acrylique, pour la peinture murale décorative.
La Peinture acrylique.
Une des plus modernes techniques de peinture.
La peinture acrylique est une peinture très résistante, composée de pigments synthétiques en émulsion d’eau du copolymère acrylique. L’acrylique est souvent utilisé pour faire les décors peints sur le bois, les meubles modernes et de la peinture murale. Les couleurs acryliques conviennent parfaitement pour la peinture sur carton, papier et sur toile. La peinture acrylique est une technique de peinture très polyvalente qui permet d’utiliser de nombreux effets décoratifs et de travailler sur presque toutes les surfaces.
La Peinture à l’huile.
Une des plus aimées par les artistes techniques de peinture.
La peinture à l’huile est l’une des techniques de peinture des plus utilisées par les artistes peintres. L’histoire de cette technique de peinture remonte à plus de six siècles. Mais malgré ces origines anciennes, ce genre de peinture est très actuel de nos jours. Cette technique, où l’on utilise les pigments mélangés avec l’huile de lin, est très résistante et permets de corriger assez facilement des fautes. C’est très pratique, car en travaillant avec cette technique l’artiste n’a pas à avoir peur de se tromper et profite de toute la liberté de la création.
Le Pastel.
La technique qui permet faire la peinture raffiné ainsi que les dessins.
Ce serait injuste de ne pas parler dans cet article de la technique de pastel. Malgré que cette technique soit souvent classée comme technique graphique, car quand on travaille en pastel, on dessine avec les bâtons de pastel, je vais vous parler de cette technique.
Je trouve qu’avec cette technique on peut réaliser des peintures magnifiques avec toute une gamme de couleurs qui ne cédera pas à l’aquarelle ou à la peinture à l’huile.
Aujourd’hui il existe trois types de pastels, pastels secs et pastels à l’huile et pastels à la cire.
Pastel à l’huile, c’est un mélange de pigment avec de l’huile de lin. Pour fabriquer les bâtonnets de pastel ce mélange passe par le pressage. Le pastel sec se fabrique de la même façon, mais sans huile de lin. Le pastel à la cire se fabrique à partir d’un mélange de pigments et de cire.
De tous ces trois types de pastel, le pastel sec donne le plus de possibilités pour la création.
La technique de pastel était largement utilisée en Italie à l’époque de Renaissance. A cette époque, pour dessiner les peintres ont utilisé souvent le crayon italien avec la sanguine rouge. Cette technique s’appelait “a pastello”. Par exemple, on peut voir l’utilisation de cette technique dans les dessins de Leonard de Vinci.
Pour dessiner avec cette technique les peintres utilisaient comme support le papier pastel, carton, et même la peau de chamois. Dans la technique de pastel on peut dessiner ou peindre. Cela dépend uniquement du concept de votre œuvre.
Il existe encore beaucoup de techniques de peinture mixtes. Par exemple, vous pouvez colorer votre feuille de papier blanc en couleur choisie pour après travailler par-dessus avec le pastel.
Ou bien vous pouvez même compenser votre peinture en tempera PVA et après affiner les formes en pastel.
Comme cela vous mélangez deux techniques, ce qui donne souvent de bons résultats. Vous pouvez aussi colorer votre toile avec la peinture acrylique et après continuer à peindre avec la peinture à l’huile.
Mais faites attention !
Il est très important de se rappeler que vous pouvez peindre avec la peinture à l’huile par-dessus la peinture acrylique ou la tempera, mais pas inversement.
La peinture à l’huile est très résistante et s’accroche très bien au support. C’est la peinture à base de l’huile de lin et son dissolvant qui est un medium telle que l’essence térébenthine ou le white spirit.
La peinture acrylique et la tempera PVA se diluent avec de l’eau. Donc la peinture qui a l’eau comme dissolvant a une mauvaise adhérence avec une surface non dégraissée. Alors que la peinture à l’huile a une bonne adhérence avec toutes sortes de surfaces.
Par exemple si vous voulez décorer une vielle table ou une porte, commencez par vérifier s’il reste encore du vernis ou une autre peinture sur la surface. Si vous voulez utiliser la peinture acrylique sur cette surface, vous devez être sûr que sur cette surface il ne reste que du bois dégraissé.
Si non vous pouvez avoir une mauvaise surprise après, car la peinture peut rester très sensible à l’eau.
Donc si vous ne voulez ne pas enlever la vielle peinture et le vernis de la surface, je vous conseille d’utiliser plutôt la peinture à l’huile pour la décorer.
En ce qui concerne la gouache et l’aquarelle. On peut facilement mélanger ces techniques à condition que d’abord l’on travaille avec de l’aquarelle et ensuite avec de la gouache. Les couleurs de l’aquarelle sont en général plus transparentes que les couleurs de gouache.
Donc la gouache (surtout la gouache blanche) s’utilise plutôt pour finaliser la peinture. Dans l’aquarelle classique la couleur blanche ne s’utilise pas.
J’espère que cet article vous a plu et il sera utile pour vous !
Je vous invite également à me laisser un commentaire. N’hésitez pas à me poser des questions !
Comment maîtriser la perspectiveaérienne dans la peinture à l’aide de la comparaison de la force de la lumière.
Voir, Savoir, Pouvoir – ce sont les trois piliers qui portent la connaissance du monde : de l’observation vers la généralisation, de la généralisation vers la pratique. C’est comme cela qu’on apprend la peinture.
Pouvoir peindre, c’est pouvoir représenter n’importe quel objet dans n’importe quelle espace.
Pourquoi voit-on un objet plus loin qu’un autre ?
Évidemment, parce que les objets placés à des distance différentes d’une même source de lumière, sont éclairés différemment.
De plus des objets disposés plus loin de ceux du premier plan sont colorés en bleu clair et leurs contours et silhouettes sont moins précis.
Dans la plupart des cas, dans la nature, la gradation du clair-obscur est graduelle, et parfois à peine perceptible.
Notre œil n’est pas capable de saisir instantanément, toute la finesse d’un clair-obscur, l’œil ne voit que le ton général.
Pour visualiser, froissons une feuille de papier et la mettons sur la table. Cette feuille aura plein de facettes irrégulières.
Chacune de ces facettes sera éclairée différemment en fonction de sa distance avec la source de lumière.
Si l’on essaie de comparer les facettes, on ne trouvera pas même une seule facette identique.
Donc, pour peindre l’ensemble des clairs-obscurs ou des objets, il faut comparer tout le temps un objet avec un autre pour trouver la différence entre eux.
La première règle de la peinture est une juste proportion de la force de la lumière dans la partie éclairée d’un objet autant que dans l’ombre et dans la pénombre. La proportion entre la lumière et l’ombre. Pour apprendre à gérer un clair -obscur, il est très utile de commencer à peindre ou dessiner en une couleur unique. Travailler dans la technique de grisaille. Pour cette technique il vaut mieux de choisir les couleurs de terre comme l’ombre et éviter des couleurs claires comme le bleu outremer. Quand vous commencerez à faire de la peinture multicolore, vous rencontrerez plus de difficultés, car en plus du clair-obscur, vous devrez faire apparaître sur le tableau aussi des couleurs et des réflexes. Essayez de travailler plutôt d’après nature que d’après une photo. La nature est le meilleur des professeurs !
Dessinez les sujets simples…. Un verre d’eau, une théière, une fleur, des fruits, des animaux, la vue à travers une fenêtre. Ils vous aideront à habituer votre œil à voir la nature, à analyser et à généraliser la forme, pour améliorer votre maîtrise de la peinture.
Ici vous trouverez les liens que j’ai trouvé intéressants concernant la grisaille .
Je vous propose également de lire mon article Comment dessiner correctement où je parle de la méthode de comparaison et comment mesure les proportions.
Je vous invite à me laisser un commentaire. N’hésitez pas à me poser des questions ! Je suis toujours contente de vous aider !
Je m’appelle Eléna. Je suis artiste-peintre. La peinture c’est ma vie, ma passion, mon travail. Depuis l’enfance j’ai été entouré d’œuvres d’art. A la maison, au lycée, à l’institut des Beaux-Artsde Moscou. J’enseigne depuis déjà 10 ans la peinture et 30 ans que je l’apprends. Et je continue et continue à apprendre car plus je possède des connaissances artistiques, plus je comprends qu’il me reste encore tant de choses fantastiques et merveilleuses à apprendre.
Dans ce blog je veux partager avec vous mes compétences et mon expérience tout en continuant à progresser moi- même.
Je suis convaincue que chacun doit avoir accès à l’art et à la peinture .
Je suis persuadée que tout le monde a le don du créateur, de l’artiste. Il faut juste le réveiller, le soutenir, et le développer. Je suis sûre que vous êtes capable de faire des miracles, et la peinture est un vrai miracle. Elle vous ouvrira un monde plein de couleurs, et de lumière ; elle vous donnera une liberté énorme, vous apportera l’harmonie et la tranquillité d’esprit.
Au fil de mes cours vous commencerez à maîtriser les techniques de la peinture acrylique, de la peinture à l’huile, l’aquarelle. Vous apprendrez comment faire des dessins, des croquis et beaucoup d’autres choses passionnantes pour trouver votre style unique et devenir un vrai artiste.
Je vous transmettrai toutes mes connaissances pour que vous puissiez créer librement et jouir de vos œuvres.
Si vous êtes un débutant, ce blog vous aidera à résoudre les problèmes techniques de la peinture. Ici vous trouverez aussi toute information sur les couleurs, les matériels, les techniques, la composition…… comment mélanger les couleurs, quel pinceau choisir et etc.
Si vous êtes un artiste-peintre expérimenté vous trouverez des articles et des vidéos pour progresser encore plus en abordant le dessin académique, la perspective, l’anatomie, l’histoire de l’art, la peinture murale, les questions de la vision artistique, et du style, ainsi que laphilosophie.