Cet article est la suite de l’article précédent de mon blog Comment dessiner un carré aléatoire en perspective. Ici on apprendra comment construire un carrelage en perspective dans une position frontale et aléatoire.
Commençons par étudier:
Comment construire un carrelage en perspective dans la position frontale .
D’abord traçons la ligne d’horizon, sur laquelle nous dessinerons le point de fuite centralP. La distance jusqu’au spectateur, ou le point de vue, division cette distance par trois pour que la construction soit plus facile.
Ensuite traçons les points qui indiquent la largeur des carrés de carrelage sur le bas de notre tableau.
Maintenant on peut relier les points 1,2 et 3 avec le point de fuite central P. De cette manière nous obtiendrons les directions des côtés des carrés de carrelage qui vont dans la profondeur du tableau. Pour déterminer la profondeur de chaque carré en perspective, divisons la largeur de chaque carré ( en bas du tableau ) en trois.
Après avoir relié tous ces points avec le point D1:3, trouvons les points 1°,2°,3°,4° sur la direction 1 – P. Ces points nous indiquent la profondeur nécessaire pour construire un carrelage en perspective. Il ne nous reste plus qu’à dessiner les lignes horizontales en passant par ces points et comme cela finir construire un carrelage en perspective frontale.
Comment dessiner un carrelage, placé sous un angle de 45° en perspective.
Si on a besoin de construire un carrelage en perspective, placé sous un angle de 45° par rapport à la surface du tableau, on doit tout simplement tracer les diagonales pour chaque carré et reproduire la même construction que pour le carrelage dans la position frontale. Comme on peut voir sur ce dessin.
La seule différence est que les points en bas du tableau n’indiqueront pas les côtés, mais leurs diagonales.
Dans l’article précédent je vous ai parlé du principe de la grille en perspective. Pour illustrer ce principe,regardons :
Comment construire un carrelage en perspective dans une position aléatoire.
Pour construire un carrelage en perspective oblique, je vous donnerai la méthode qui est très simple.
Commençons, comme d’habitude par dessiner la ligne d’horizon sur laquelle nous tracerons deux points de fuite F1 et F2. En bas du tableau nous dessinerons les points qui indiquent la largeur des carrés 1, 2, 3, 4, etc.
De ces points nous tirerons les lignes droites vers le point de fuite F1 ( 1 – F1, 2 – F1, 3 – F1, 4 – F1 ). Et ensuite nous relierons les mêmes points avec le point de fuite F2 ( 1 – F2, 2 – F2, 3 – F2, 4 – F2 ).
Voilà, vous savez comment construire un carrelage en perspective et pouvez utiliser ces connaissances pour appliquer le principe de grille en perspective lorsque vous dessinez les paysages, l’architecture en perspective et les intérieurs.
Observons maintenant quelques exemple de l’histoire de l’art où les artistes ont représenté dans leurs tableaux le carrelage ou les carreaux de parquet.
Sur la fresque de Raphaël “L’École d’Athènes” , placée au début de cet article, on peut étudier comment construire un carrelage en perspective frontale.
Cette aquarelle de Fiodor Ivanovitch Tolstoï représente le parquet en mosaïque dans la position frontale aussi.
Sur cette peinture de Mikhailov , on peut voir comment le peintre construit les mosaïques de parquet placés sous un angle de 45° par rapport à la surface du tableau.
Et à la fin regardons encore une fois la peinture de Nicolaï Gay où on peut étudier comment l’artiste construit le carrelage dans la position oblique.
Maintenant je vous propose de dessiner le carrelage ou la mosaïque de parquet pour appliquer ce qu’on a appris dans cet article. Pour vous entraîner, je vous propose également de dessiner les planches de parquet, comme, par exemple sur ce tableau d’Ilia Répine
Et bien sûr, Je vous invite à me laisser un commentaire. N’hésitez pas à me poser des questions ! Je suis toujours ravie de vous aider !
Comment dessiner un carré aléatoire en perspective.
Et pourquoi il faut savoir comment dessiner un carré aléatoire en perspective pour apprendre la peinture, notamment le paysage.
Les études approfondies de la perspective aident au artiste peintre à apprendre à dessiner d’après nature. Car l’artiste dessine ou peinte la nature d’après ses observations et ses connaissances acquises. La capacité à dessiner un carré aléatoire en perspective est importante lorsque vous représentez des carrelages ou des carreaux de parquet.
Comme par exemple, dans ce tableau de Nicolaï Gay.
La capacité à construire le carrelage en perspective à une grande importance lorsque vous dessiner un paysage. Par exemple quand vous dessinez les vagues ou les nuages. Le principe de la représentation et identique à celle des carreaux de parquet ou des carrelages. C’est le principe de la grille en perspective.
Malgré que les contours des nuages soient variables, le type de leurs formes, a la même hauteur et dans les mêmes conditions météorologiques, est homogène.
C’est pour cela que l’on doit les dessiner plus petites vers la ligne d’horizon. Et les parties supérieures des nuages peuvent se cacher partiellement derrière les nuages qui sont plus proches du spectateur. Il faut se rappeler que les parties basses des nuages se trouvent à la même hauteur.
Dans ce paysage d’ Isaac Levitan on voit la réduction progressive des vagues au fur et à mesure qu’elles s’éloignent vers la ligne d’horizon et dans la profondeur du tableau. Étudiez aussi la peinture d’Isaac Levitan “Le lac” que vous avez vu au déduit d’article. Dans ce paysage vous pouvez voir la diminution progressive des nuages vers la ligne d’horizon.
Donc étudions maintenant comment dessiner un carré aléatoire en perspective.
D’abord on choisit le point de fuite central P et un côté du carré A E. Ensuite nous devons relier les points A et E avec le point de fuite centrale P et continuer de tirer ces lignes jusqu’au bas du tableau, cela veut dire jusqu’aux points A1 et E1. Comme la distance entre le tableau et le point de vue et trop grande, on va la réduire de quatre fois (Z:4), pour que cela soit plus pratique à construire. Alors la distance A P on doit la diviser par quatre aussi. Comme cela on obtient la distance P-a.
Du point a tirons une ligne parallèle au segment A E, jusqu’à son point d’intersection avec la ligne d’horizon. Comme cela on obtiendra le point F2:4. Maintenant trouvons le point e. C’est le point d’intersection des lignes E-P et a- F2:4. Le point F2:4 relions les avec le point Z:4. Ensuite construisons un angle droit avec le point Z:4, en construisant son deuxième côté jusqu’à la ligne d’horizon.
De cette manière on trouvera le point F1:4. Dans la partie basse du tableau, le segment A1 – E1 est représenté par la projection de la taille réelle du carré. Il faut reporter cette distance A1 – E1 sur la ligne d’horizon du point F2:4 dans la direction du point de fuite central P.
La construction restera correcte même si l’on ne reportera pas la distance entière, mais sa moitié. Comme sur notre dessin où on reporte la moitié du segment A1 – E1 et comme cela on obtient le segment n1- F2:4. Du point n1 tirons la perpendiculaire jusqu’au point d’intersection avec la ligne F2:4 – Z:4 et ainsi nous trouverons le point n. Le segment n- F2:4 est égal à la moitié de la taille réelle d’un côté de carré.
Maintenant relions les points a et e avec le point F1:4 et nous trouverons ainsi les directions des autres côtés du carré en perspective ( ce et ab ).
Pour obtenir les directions de ces côtés de carré, nous reporterons la taille de segment n-F2:4 du point de fuite F1:4 dans la direction du point Z:4. De cette façon nous aurons trouvé la dimension F1:4 -m.
Maintenant on doit projeter le point m sur la ligne d’horizon pour obtenir le point m1. La dimension F1:4-m1, c’est la taille de la moitié de la projection du côté A B de carré. Maintenant on peut facilement trouver la taille de la projection du côté A B en entier, ayant reporté deux fois la distance F1:4-m du point A1 jusqu’au point B1 ( A1-B1) dans la partie basse du tableau.
Relions le point B1 avec le point de fuite central P et trouvons le point b. Ce sera le point d’intersection des lignes B1-P et a-F2:4. Ayant relié le point b avec le point F2:4 on obtiendra le point c au point d’intersection avec la ligne e-F1:4. Voilà on a trouvé le carré abce. Maintenant il ne nous reste que tirer une ligne parallèle à la ligne a-F1:4 du point A jusqu’au point d’intersection avec la ligne B1-P pour trouver le point B. De la même manière trouvons le point C et comme cela nous pourrons finir à dessiner un carré aléatoire en perspective.
Je vous donnerai ici encore une astuce, beaucoup plus simple, pour dessiner un carré aléatoire en perspective.
Pour commencer traçons la ligne d’horizon et les points de fuite F1 et F2.
Ensuite choisissons la place du point A et tirons les lignes droites du point A aux points F1 et F2 ( A – F1, A – F2 ). Sur la ligne A – F1 traçons le point B et relions le point B avec le point de fuite F2( B – F2 ).
Après cela traçons le point E sur la ligne A – F2 et relions le point E avec le point de fuite F1 ( E – F1 ). Finissons la construction de ce carré par trouver le point C. Le point C sera le point d’intersection de la ligne E – F1 avec la ligne B – F2.
La différence entre deux méthodes.
La différence entre ces deux méthodes est que la première méthode est utilisée plutôt par les architectes ( cela ne signifie pas que les peintres ne doivent pas la connaître ) pour placer le carré avec les proportions et les dimensions exactes et précises dans l’espace du tableau.
Donc si l’on regarde de nouveau le premier schéma, ici le deuxième carré abce, c’est la projection du premier carré ABCE. C’est pour cela qu’ils n’ont pas les mêmes points de fuite.
Le problème de la deuxième méthode est que l’ on ne peut pas mesurer la taille exacte des côtés de carré de cette manière et on est obligé de les tracer à l’œil. Ce qui n’est pas grave en soit quand vous dessinez d’après nature et quand vous pouvez en plus utiliser la méthode de comparaison pour vérifier votre dessin.
Bravo! Si vous êtes arrivé jusqu’ici, cela veut dire que vous avez eu la patience pour lire cet article qui est assez complexe jusqu’au bout.
Et vous avez bien raison!
Car il n’y a pas de choses le plus important pour l’artiste peintre que de vouloir comprendre pourquoi le monde qui nous entoure est organisé de cette façon, pourquoi on voit tel ou tel objet de cette manière, aller jusqu’au bout pour comprendre l’origine des choses et vouloir apprendre.
Maintenant je vous propose de faire un exercice. Dessinez un paysage avec les vagues ou avec beaucoup de nuages en appliquant le principe de grille en perspective.
Cela ne veut pas dire que vous deviez absolument construire le carrelage pour dessiner les nuages. Vous pouvez facilement utiliser la méthode de comparaison pour dessiner d’après nature. Mais comme vous avez déjà acquis les connaissances dans cet article, vous auriez plus de facilité à dessiner, sachant comment cela se construit.
Je vous invite également à me laisser un commentaire. Et n’hésitez pas à me poser des questions ! Je suis toujours ravie de vous aider !
Pour apprendre à dessiner un paysage en perspective, parlerons d’abord comment le point de fuite se déplace en fonction de la position des maisons ou des objets par rapport à la surface de tableau.
Sur ce dessin vous voyez la rue, dessinée dans la position frontale par rapport au spectateur.
La ligne d’horizon se trouve dans la partie inférieure de la feuille. Toutes les lignes des façades des maisons se dirigent vers le point de fuite frontal. La largeur des fenêtres se rétrécit progressivement vers le point de fuite P.
Maintenant observons ce dessin qui nous montre comment dessiner un paysage en perspective avec un chemin qui monte ou avec las maisons qui sont placées sur une colline ou une montagne.
Ici on voit la rue qui monte.
Les corniches des maisons, les rebords des fenêtres et d’autres éléments horizontaux des maisons se dirigent vers leurs points de fuite P sur la ligne d’horizon. Alors que les lignes des socles des maisons se dirigent vers le point de fuite P2 qui se trouve au-dessus de la ligne d’horizon et sur le même perpendiculaire avec le point de fuite central P.
Sur ce dessin on voit que d’abord la rue a une montée raide et ensuite la pente devient plus douce. Donc le point de fuite P1 pour les socles des maisons qui se trouvent plus loin du spectateur et plus proche de la ligne d’horizon, sera placé plus bas que le point de fuite P2 et plus près de la ligne d’horizon.
Les points de fuite qui se trouvent au-dessus de la ligne d’horizon, s’appellent “les points de fuite aériens”. Plus la montée est raide, plus le point de fuite sera haut par rapport à la ligne d’horizon.
Ici on voit comment le point de fuite aérien P1 s’est placé par rapport au point de fuite central P.
Quand on dessine la rue ou la route qui descend, les points de fuite pour les trottoirs et les socles des maisons seront placés au-dessous de la ligne d’horizon.
Comme sur ce dessin qui nous explique comment dessiner un paysage en perspective avec un chemin ou une route qui descend.
Plus la pente est raide, plus le point de fuite sera bas par rapport à la ligne d’horizon. Et plus la pente est douce, plus le point de fuite sera proche de la ligne d’horizon.
Maintenant regardons comment dessiner un paysage en perspective avec la route sinueuses qui monte ou qui descend.
Sur ce dessin vous pouvez voir que la rue tourne.
Les lignes horizontales des maisons se dirigent vers plusieurs points de fuite sur la ligne d’horizon. Leurs emplacements dépendent des angles sous lesquelles les façades se situent par rapport à la surface de tableau.
Les lignes horizontales des fenêtres des façades placées perpendiculairement par rapport à la surface de tableau, se dirigent vers le point de fuite central P. Mais si la rue qui tourne a, en plus, une montée ou une descente, les points de fuite de toutes les lignes horizontales seront placés sur la ligne d’horizon à gauche ou à droite du point de fuite central P, en fonction de l’angle de rotation de chaque maison. Et les points de fuites des socles de mêmes maisons se trouveront sur les perpendiculaire des mêmes points de fuite, mais au-dessus ou au-dessous de la ligne d’horizon. Pour apprendre comment dessiner en perspective les éléments verticaux du paysage lisez mon article Dessin en perspective. les éléments verticaux.
Ce sont les règles de la perspective qu’on se doit de connaître pour dessiner les paysages. Quand vous connaissez ces règles vous pouvez vous corriger quand vous dessiner d’après nature.
Bien sûr, si l’on dessine en plein air d’après nature on utilise plutôt la méthode de comparaison où on mesure les proportions, compare les objets et les distances entre eux. Mais quand on connaît déjà les règles de la perspective, on peut se rendre compte pourquoi on voit la nature de telle ou telle façon.
Observons ce tableau de Sylvestre Chtchedrine. C’est une bonne exemple qui nous montre comment dessiner un paysage en perspective.
Ici on voit la rivière et l’architecture dessinées en perspective. Selon les règles de la perspective, la rivière est représentée se rétrécie vers la ligne d’horizon.
Les murs des maisons sont placés sous les angles différents par rapport à la surface de tableau. Donc les points de fuites de ces maisons se trouvent sur la ligne d’horizon, mais dans les endroits différents, car les façades sont placées différemment par rapport à la surface de tableau et à la ligne d’horizon.
Maintenant je vous propose de passer de la théorie à la pratique.
Faisons quelques exercices. Dessinez d’après nature ou de tête, une rue située sur un plan horizontal, une rue avec une montée et une rue avec une pente.
Trois méthodes simples pour dessiner l’architecture en perspective.
Dans cet article je vais vous parler de mes méthodes simples et efficaces qui vous aideront à dessiner l’architecture en perspective.
Toutes les connaissances théoriques aident le peintre à se décider comment traiter des tâches pratiques qu’il rencontre lors de son travail. Mais quand on dessine d’après nature, d’habitude on n’a pas la possibilité et la nécessité de vérifier avec le dessin linéaire la perspective de toutes les constructions architecturales.
Il suffit juste d’apprendre les règles de la perspective, et de faire plusieurs exercices pour mieux les intégrer et ainsi pouvoir facilement les appliquer. Vous verrez, que vous pourrez accéder rapidement aux techniques pour les appliquer automatiquement.
Mais parfois lorsque l’on dessine de grandes compositions, on a besoin du pointage exactes de l’architecture. Alors comment dessiner l’architecture en perspective si la plupart des points de fuite se trouvent en dehors de la surface de notre tableau ? Dans ce cas-là, on a pas la possibilité de dessiner chaque ligne jusqu’à son point de fuite sur la ligne d’horizon.
Dans les petits dessins on détermine la direction de la ligne “à l’œil”. Si vous travaillez dans l’atelier, vous pouvez vérifier la direction des lignes à l’aide d’un fil.
Méthode 1.
Comment déterminer la direction des lignes à l’aide d’un fil pour dessiner l’architecture en perspective.
Pour déterminer la direction des lignes vers le point de fuite vous pouvez fixer un bout de fil sur le mur à gauche ou à droite de votre tableau à telle distance et à tel endroit où il y aurait le point de fuite. Maintenant, ce fil, fixez le sur le mur, vous pouvez superposer aux lignes conformes sur votre tableau pour vérifier si leur direction vers le point de fuite est correcte.
Méthode 2.
Comment dessiner l’architecture en perspective avec un grand nombre de lignes horizontales.
Si vous avez besoin de dessiner plusieurs lignes horizontales qui se trouvent en même distance l’une de l’autre.
Comme, par exemple, sur cette peinture où j’a eu besoin de dessiner en perspective beaucoup de lignes parallèles en même distance, pour peindre les fenêtres de la maison bleue.
Regardez ce schéma.
Ici nous avons une ligne d’horizon et une ligne 1-1′ qui se trouve sous un angle aléatoire par rapport à la surface du tableau. La pointe de fuite de cette ligne se trouve en dehors du tableau. On a besoin de trouver la position d’un certain nombre de lignes parallèles qui se trouvent en haut et en bas de la ligne d’horizon.
Pour faire cela, tirons les lignes verticales du point 1 et point 1′ jusqu’aux points d’intersection avec la ligne d’horizon m et m’. Maintenant divisions les segments 1-m et 1′-m’ en parties égales (sur le schéma en trois parties). Ensuite relierons les points 3 et 3′, 2 et 2′.
Voilà ! On a construit la perspective des lignes qui se trouvent en bas de la ligne d’horizon. Maintenant tirons les lignes verticales 1-m et 1′-m’ plus haut que la ligne d’horizon.
Trouvons les points 4, 5, 6, 7 où chaque segment sera égal au segment 2 -3 et les points 4′,5′,6′,7′, où chaque segment sera égal au segment 2′-3′. Il ne nous reste plus qu’à relier les points 4,5,6,7 et les points 4′,5′,6′,7′ pour obtenir la perspective de ces lignes.
Méthode 3
Comment dessiner l’architecture en perspective au-dessous et au-dessus de la ligne d’horizon.
Cette méthode s’utilise si vous avez besoin de construire la ligne horizontale qui se trouve au-dessus de la ligne parallèle d’horizon qui est parallèle par rapport à la ligne qui se trouve au-dessous de la ligne d’horizon.
Cette peinture peut servir d’exemple d’utilisation de cette méthode. Ici j’a eu besoin de dessiner les ligne parallèles au-dessous et au-dessus de la ligne d’horizon.
Maintenant je vous propose d’ observer ce schéma.
Nous avons une ligne 1-2 et le point 3. Tirons les lignes verticales des points 1 et 2 au travers de leurs points d’intersections avec la ligne d’horizon.( la ligne qui sort du point 1 va jusqu’au point 3 ).
Dans ce rectangle 1-n-m-2 dessinons deux diagonales et de leur point d’intersection ( 0 ) tirons une ligne verticale. Après avoir relié le point 3 et point m, trouverons le point 0′ – c’est le point d’intersection des diagonales du rectangle 3-n-m-4. Tirons la ligne du point n à travers le point 0′ jusqu’à son point d’intersection avec la ligne 2m. ( point 4 ). La ligne qui va relier le point 3 et le point 4 sera la ligne parallèle à la ligne 1- 2 dessinée en perspective. De même façon vous pouvez dessine un cube.
Pour mémoriser les méthodes que j’ai décrites, je vous propose de faire quelques exercices. Dessinez et après vérifiez en utilisant ces méthodes, les objets architecturales simples. Par exemple une maison avec les fenêtres ou une clôture avec les planches disposées horizontalement.
J’ai complètement oublié, j’ai encore une astuce pour vous ! 🙂
Pour dessiner les motifs architecturaux vous pouvez utiliser tout simplement la méthode de comparaison. Cette méthode est très utile quand vous voulez dessiner l’architecture en perspective d’après nature en plein air.
Travaillant en plein air, d’habitude, on n’a pas beaucoup de temps pour construire chaque ligne comme c’était décrit ci-dessus dans les méthodes précédentes.
Donc, tout d’abord, on peut tout simplement esquisser le dessin selon notre impression, sans vérifier. On fait cela pour avoir le point de départ.
Si l’on n’a pas fait cela, comment cela, on ne comprendra par rapport à quoi on va pouvoir comparer les lignes et les angles.
Dès qu’on a fait ce croquis, on choisit les lignes verticales et horizontales qui nous paraissent correctes et on commence à comparer les autres lignes, les angles et mesurer les proportions comme c’est expliqué dans mon article Comment dessiner correctement où je parle notamment de la méthode de comparaison, que je vous invite à lire.
Comment déterminer le point de vue dans votre tableau.
Je sais, je sais, j’écris en ce moment beaucoup d’articles théoriques sur des sujets complexes. Mais soyez patients, ces connaissances théoriques vous aiderons beaucoup à vous décider dans vos tâches purement pratiques dans la peinture et le dessin. Cette fois-ci je vais vous parler du point de vue dans le dessin.
Cette article vous aidera à déterminer facilement le point de vue correct pour éviter la déformation de la perspective, des proportions et des formes des objets dans votre tableau.
Premièrement je vais vous parler de l’interdépendance de l’image de la distance entre le tableau et le point de vue.
Cette illustration nous montre la même pièce.
Sur chaque dessin le point de vue est sur la même hauteur, mais sur les distances sont différentes par rapport à cette pièce.
Sur le premier dessin on voit la pièce de tout près, la distance entre nous est cette pièce est égale à la moitié de la diagonale de la surface de tableau.
Sur le deuxième dessin la distance est égale à la diagonale entière de la surface de tableau.
Sur le troisième dessin on regarde la même pièce d’une distance égale à deux diagonales et sur le quatrième dessin, à trois diagonales de la surface de tableau.
Si on compare tous les quatre dessins on remarquera que la même pièce sur le premier dessin nous paraît plus profonde que sur les autres dessins.
Quand on regarde les objets de tout près, comme sur le premier dessin, on voit la distorsion de la perspective, surtout aux bords de l’image. On peut voir le même effet sur les photos prises de tout près, où les objets ont des formes et des propositions déformées. Sur le premier dessin, les murs nous paraissent trop longs et le personnage au premier plan est trop grand par rapport aux autres.
En bas du premier dessin on peut voir le plan de cette pièce qui nous montre la distance jusqu’au point de vue. En observant ce plan nous voyons que la profondeur de la pièce ne fait que quatre mètres, mais quand on regarde le dessin on a impression que la pièce est beaucoup plus grande que cela. Ce que l’on voit s’appelle la fausse profondeur. Donc, plus le point de vue est prêt à la pièce (surface de tableau), plus on voit le raccourcissement et la déformation de la perspective. Si on s’éloigne de cette pièce (de la surface de tableau) on verra sur le dessin moins de différence de taille des objets.
Alors, la conclusion de tout ce qui précède est …. Que quand on dessine d’après nature, il faut éviter de choisir un point de vue trop proche ou trop éloigné. Dans la plupart de cas, les peintres dessinent le sujet en se trouvant à une distance égale à une ½ diagonale ou deux de la surface de tableau, c’est à dire que l’angle de vision sera égal à 28° ou 37°. Un point de vue trop proche, fera apparaître de déformations fortes de la perspective et des formes des objets. Par exemple, si on dessine de tout prêt un homme allongé en raccourci, on verra ses pieds quelques fois plus grands que sa tête.
Donc je résume…
Comment choisir le point de vue.
Quand vous dessinez d’après nature, choisissez le point de vue pas trop près et pas trop éloigné de ce que vous dessinez.
Pour comprendre où le point de vue dois se trouver, vous pouvez tout simplement vous mettre à la distance de deux et demi où trois tailles environ de ce que vous dessinez. Par exemple vous dessinez une nature morte. Pour trouver votre point de vue vous mesurez la taille de votre nature morte (ou sa diagonale, si c’est possible) est vous vous éloignez à une distance égale à trois tailles de la nature morte (ou la taille de deux diagonales).
Mais faites attention, il faut mesurez la nature morte en entier, pas que la taille des objets, mais la taille de tout ce qui fera la surface de votre tableau. Avec un peu d’expérience vous commencerez vite à déterminer le point de vue automatiquement.
Je vous propose à faire un exercice pour apprendre à déterminer le point de vue correct. Dessinez une fenêtre ouverte, une porte semi-ouverte, une petite maison. Je vous conseille dans ces dessins de fixer toujours la ligne d’horizon et des points de fuite pour chaque objet, comme je l’ai expliqué dans mon article précédents La perspective .
Je vous propose également de jeter un coup d’œil sur un petit parcours historique sur l’histoire de la perspective, qui m’a paru intéressent.
Je vous invite aussi à me laisser un commentaire. N’hésitez pas à me poser des questions ! Je suis toujours heureuse de vous aider !
L’artiste peintre doit absolument connaître les règles de la perspective pour dessiner correctement. Et ce qui est encore plus important, il doit savoir comment les appliquer !
Dans cet article je vais vous expliquer les règles principales de la perspective.
Quand on regarde la nature, on remarque que les objets qui se trouvent les plus proches de nous, nous apparaissent plus grands que les objets plus éloignés de nous. De plus leurs formes changent en fonction de leur distance et de leur disposition.
Les rails de chemin de fer, qui sont parallèles, nous les voyons se rejoindre au point de fuite. Alors que l’on comprend que la distance entre eux reste invariable.
La surface de la table ronde nous apparaît comme ovale. Et celle de la table carrée nous la verrons de la forme d’un trapèze. Dans la chambre on verra que le bout du plafond le plus éloigné donne l’impression de pencher vers le bas, et le plancher lui de monter.
Si l’on prend une feuille de papier, on coupe trois ronds, on met le premier rond sur le plancher, le deuxième sur une chaise et le troisième sur la table, on verra trois ellipses (au lieu des ronds). Comme cela l’ellipse qui se trouve par terre nous apparaîtra plus ronde (plus large) que celle qui est sur la chaise, alors que l’ellipse qui est mise sur la table nous paraîtra la plus étroite.
Le rond placé au niveau des yeux (la ligne d’horizon) se transformera en ligne. En prenant et montant le rond plus haut, on verra la surface inférieure du rond sous forme d’une ellipse. Plus l’on monte le rond, plus l’ellipse, que l’on voit devient large. .
On peut voir la transformation optique analogique en regardant les rayons d’une étagère.
Dans la rue on voit que les objets ou les gens qui sont à côté de nous, paraissent plus grands que ceux qui sont loin de nous. La taille des arbres et des maisons change visuellement en fonction de la distance et de l’angle de vision.
Sur ce tableau de Vassili Verechtchaguine on peut voir que le pavillon blanc au dernier plan est représenté beaucoup plus petit, que le pavillon au premier plan, alors que sa colonnade est en réalité de même taille que la colonnade quel’on voit au premier plan.
Vous voyez comment le peintre dessine les petits poteaux qui sont en réalité de même taille, mais dans le tableau ils sont dessinés de tailles différentes, plus ils s’éloignent, plus ils deviennent petits.
Les carreaux du plancher dans le tableau de Nicolas Gay , dessinés en Pierre le Grand interrogeant le tsarévitch Alexis formes de rhombes, leurs lignes parallèles semblent se diriger vers le même point (point de fuite).
Donc la technique de représentation des objets dans l’espace s’appelle la perspective.
Il existe deux types de perspectives. La perspective aériennes et la perspective linéaire.
Dans cet article je vais vous parler de
la perspective linéaire.
Tout d’abord observons quelques notions que l’on doit prendre en considération quand on apprend la perspective.
Champ de vision ou champ visuel dans la perspective.
Notre œil voit les objets endéans (dans la limite) d’un angle visuel qui ne dépasse 53°. Tous les points visibles des objets sont liés à notre œil à l’aide de faisceaux de vision. Le faisceau principal se trouve au centre de notre champ visuel. Notre perception du sujet se fait automatiquement d’une façon horizontale. C’est comme cela qu’on lit le sujet.
Donc si le faisceau principal se trouve au bord de notre tableau, le regard de spectateur continuera à imaginer mentalement au-delà du tableau (au-delà du sujet du tableau), cela veut dire que le regard du spectateur quittera le tableau, ce que nous, ne devrions à tout prix pas le laisser faire. Une fois parti, le regard du spectateur ne reviendra pas sur notre peinture !
Alors il faut éviter de mettre le faisceau principal trop proche du bord de notre tableau ! Comme la visibilité est limitée par le champ visuel, à courte distance on ne peut voir en entier que de petits objets.
C’est pour cela qu‘il est fort recommandé de dessiner les objets qui se trouvent à distance de nous, au moins une distance de 2 à 3 fois leurs dimensions. Mais si vous vous éloignez trop, les objets seront trop petits et leur volume sera moins visible.
Le point de vue dans la perspective.
Le point de vue dans la perspective, c’est l’endroit d’où le peintre regarde les objets. Pour pouvoir dessiner correctement je vous conseille de ne pas vous approcher trop prêt de votre feuille de papier ou de votre toile. Celle-ci doit être placée perpendiculairement par rapport à la direction de votre regard et à une distance équivalente à votre bras tendu.
Comme cela vous pourrez voir votre peinture ou dessin en entier et vous éviterez la déformation du dessin. Si la taille de votre peinture est trop grande, je vous conseille de la regarder régulièrement de loin pour vérifier l’exactitude de votre dessin.
La ligne d’horizon dans la perspective.
Avant de commencer à dessiner on doit déterminer la position de la ligne d’horizon. Au bord de mer ou à la prairie la ligne d’horizon c’est la frontière entre la mer et le ciel, entre la terre et la ciel. Mais dans la perspective la ligne d’horizon, c’est la ligne imaginaire qui se trouve au niveau des yeux de spectateur. Si vous dessinez dans la nature, et que la ligne d’horizon est cachée derrière des bâtiments, des arbres ou des montagnes.
Pour déterminer la ligne d’horizon vous pouvez tout simplement rapprocher vos yeux d’un verre d’eau et le tenir de façon à ce que le niveau de l’eau se voit comme une ligne. Après, assez rapidement, vous arriverez à déterminer la ligne d’horizon automatiquement.
Comme la ligne d’horizon est toujours au niveau de vos yeux, quand on se lève, la ligne d’horizon monte avec nous et quand on descend, elle descend avec nous aussi. La ligne d’horizon sépare les objets visibles en haut et en bas.
Observez ce dessin. Ici on voit le toit de la maison, qui se trouve sur la colline, pencher vers la ligne d’horizon. Alors que le toit de la maison en-dessous de la ligne d’horizon monte vers la ligne d’horizon.
Pour chaque ligne dans le dessin il y a son point de fuite. Le point de fuite peut se trouver en dehors du tableau.
Le point de fuite unique. la composition frontale dans la perspective.
Si vous choisissez la composition frontale, cela veut dire que votre faisceau de vision se trouve directement au centre du tableau et les objets sont placés en parallèle de la surface du plan du tableau. Donc pour tous les objets du tableau il n’y a qu’un point de fuite unique comme sur ce tableau du peintre russe Vassili Verechtchaguine
Cette peinture de Kapiton Zelentsov peut servir également de bon exemple dans la composition frontale.
La point de fuite unique vous pouvez observer aussi dans cette peinture de Pierre Mikhailov.
Regardez ce dessin.
Ici on voit clairement comment construire le cube en position frontale. Faites attention, qu’il n’y ait qu’un seul point de fuite de cette position du cube.
La composition avec deux points de fuite.
Quand vous dessinez des objets qui sont placés sous des angles différents par rapport au plan de votre tableau, chaque objet aura deux points de fuite.
Si les objets se trouvent sur une surface horizontale, les points de fuites seront sur la ligne d’horizon. Sur ce dessin on voit comment se construit un cube en fonction de sa position au-dessus, au-dessous ou directement sur la ligne d’horizon.
Sur le dessin suivant on voit bien la différence ente une étagère mise sous un angle par rapport au plan de votre tableau, et qui effectivement a deux points de fuite, et une étagère sur le dessin que vous avez déjà vu au début de cet article, où on voit une étagère dans la position frontale, qui a le point de fuite unique.
Maintenant parlons un peu de
la construction d’un rond dans la perspective.
Prenons une tasse.
Si l’on monte ou descend la tasse par rapport au niveau de nos yeux ( la ligne d’horizon ),
on verra, que le fond ou le bord supérieur de la tasse deviennent ovales.
Le fond et le bord supérieur de la tasse seront ronds uniquement si on les regarde directement du haut.
Plus on descend la tasse, plus les ellipses du fond ou du bord supérieure de la tasse sont larges.
Si l’on met le fond ou le bord supérieur de la tasse sur la ligne de nos yeux ( ligne d’horizon ), leurs ellipses se transformeront en ligne droite, comme sur cette photo.
Quand on monte la tasse au-dessus de la ligne de nos yeux, on voit la surface intrados du fond de tasse. Plus on monte la tasse, plus l’ellipse du fond de la tasse est large.
Si l’on met une tasse sur la table de cette façon,
on verra que les lignes droites se dirigent vers le point de fuite sur la ligne d’horizon, donc l’ellipse plus proche de nous sera plus grande que l’ellipse la plus éloignée.
Je veux encore vous faire remarquer qu’un axe d’ellipse est toujours perpendiculaire à l’axe de rotation du cercle.
Si l’on insère les cercles dans les faces d’un cube, et que l’on met le cube en position angulaire, les cercles deviendront des ellipses.
L’axe de l’ellipse sur la face supérieure de cube sera horizontal, les axes les ellipses des faces latérales seront diagonales (d’un angle à l’autre).
Ici on voit comment la largeur des ovales change en fonction de leur position par rapport à la ligne d’horizon. En descendant et en s’éloignant de la ligne d’horizon ( ligne de nos yeux ), les ovales deviennent progressivement plus larges.Willem Claeszoon Heda
Lisez la suite dans mon prochain article dans lequel je parlerai encore de la perspective linéaire, comment dessiner les ovales et comment construire l’espace de votre tableau. Je vous invite encore à lire mes articles qui me paraissent utiles à tous ceux qui apprennent la perspective: Comment dessiner les ombres et Comment dessiner les ombres portées.
Je vous propose de faire quelques exercices pour appliquer ce que l’on vient d’apprendre.
Dessinez une tasse et un livre, posés sur la table. Comme cela vous pourrez mettre en application ce cours.
Je vous invite également à me laisser un commentaire. N’hésitez pas à me poser des questions ! Je suis toujours ravie de vous aider !
Comment dessiner les ombres portées avec éclairage artificiel.
Dans mon dernier article j’ai raconté comment dessiner les ombres portées avec éclairage naturel. Maintenant parlerons un peu de l’éclairage artificiel dans la peinture et dans le dessin. Comment construire et dessiner les ombre portées et utiliser l’éclairage, la lumière et le clair-obscure pour organiser l’espace de votre oeuvre et influencer le spectateur.
Quand vous dessinez des objets éclairés par un éclairage artificiel, une lampe, par exemple, les ombres se répartissent de tous les côtés de la source de lumière sur les radius.
Sur ce dessin vous pouvez voir un schéma de placement des ombres portées des perches.
Les perches se trouvent autour d’une lampe ( S ) suspendue au centre au-dessus des perches. Les ombres portées des perches au premier plan (1-1′, 10-10′, 11-11′) se dirigent vers le spectateur, car la source de lumière se trouve derrière lui (le spectateur).
Les ombres portées des perches qui se trouvent à gauche et à droite ( 3-3′ et 8-8′ ) ont une direction horizontale, car la source de lumière se trouve à côté d’elles. Les ombres des perches qui sont placées dans le derrière plan se dirigent vers la profondeur du dessin, car la source de lumière se trouve devant elles.
Plus la source de lumière est haute, plus les ombres sont courtes et à l’inverse, plus la source de lumière est basse, plus les ombres sont longues. Les ombres ont une direction radiale. Leur point de fuite ( S1 ) est la projection de la source de lumière ( S ) qui se trouve sur la même surface où les perches sont placées.
Donc pour construire l’ombre portée d’une perche 1-1’, il faut que l’on tire une ligne droite du point S1, en passant par la base du perche ( 1′ ), jusqu’au point d’intersection avec la rayon de lumière ( 1° ). Le rayon de lumière passe du point S ( source de lumière ), par le point 1, jusqu’au point 1°.
Comment dessiner des ombres portées et construire l’espace du tableau.
“La peinture s’apprend dans les musées.”
Pierre-Auguste Renoir
Étudions maintenant quelques exemples de l’histoire de l’art. Comment les grands peintres construisez les espaces de leurs tableaux à l’aide des ombres et de la lumière.
Ce dessin du peintre russe Nicolas Gay peut servir d’exemple de l’utilisation magistrale des effets de clair-obscure.
Le peintre éclaire un groupe de personnages principaux, surtout le visage du Christ. Alors que la silhouette de Juda est très sombre. Comme cela le peintre arrive à opposer Juda au autres personnages.
Ici on voit comment le peintre met en relief les plis du vêtement de la jeune fille. L’artiste travaille uniquement sur la lumière et généralise les ombres.
Souvent les peintres utilisent deux éclairages en même temps. L’éclairage naturel et l’éclairage artificiel.
Sur cette peinture de Vassili Poukirev “Mésalliance”, les rayons de lumière, pénétrant par la fenêtre, éclairent inégalement l’église.
L’artiste a utilisé la lumière dans la composition pour attirer l’attention du spectateur sur le visage et sur la main tendue de la fiancé.
Le vieillard à coté de la fiancé est éclairé moi fort et malgré que ce personnage prenne la place centrale dans ce tableau, le spectateur passe son regard à lui après le visage de la fiancé.
La lumière qui éclaire du haut la figure du vieillard, permet de marquer clairement les rides de la peau flasque pour souligner le sentiment de vieillesse.
Après le peintre attire l’attention du spectateur sur la silhouette du prêtre et ensuite de nouveau sur la main tendue de la fiancé. Tous les autres personnages sont élongés dans la profondeur du tableau et se distinguent à peine. Parmi eux, la lumière fait ressortir le visage pensif et triste d’un homme à droite de la fiancé. Les historiens de l’art supposent que se fut l’autoportrait de l’artiste.
Dans ce tableau le peintre utilise l’influence mutuelle de deux sources de lumière. L’éclairage naturel – la lumière qui tombe de la fenêtre et l’éclairage artificiel – la flamme de bougie.
Finissant cet article sur la théorie des ombres – “Comment dessiner les ombres portées”, je vous conseille d’étudier les œuvres de grands artistes peintres, analyser comment les peintres utilisent les ombres et la lumière pour construire l’espace du tableau, sa composition et la forme des objets.
Si vous avez lu tous les trois articles consacrés à la théorie des ombres, vous avez déjà toutes les connaissance nécessaires pour dessiner en volume et dessiner les ombres portées des objets. Maintenant il ne reste qu’à appliquer vous connaissances.
Si vous avez des questions, posez-les moi dans les commentaires.
Chaque peintre un jour rencontrera ce problème. Comment dessiner les ombres portées des objets. Il paraît que ce serait assez facile. Ce ne sont que des ombres ! Mais en réalité, ce n’est pas si simple que cela.
Le sujet que je vais aborder est assez complexe et peut vous paraître ennuyeux. Mais soyez patients !
Chaque dessin, que l’on fait, est lié directement à la mathématique et à la géométrie. Donc cet article va ressembler plutôt au cours de géométrie.
Mais c’est vraiment nécessaire pour comprendre comment construire et dessiner les ombres. Certainement n’allez-vous pas utiliser la construction géométrique chaque fois que vous allez dessiner les ombres. Mais les connaissances que vous acquérez ici formeront une solide base dans vos études et vous aideront à faire des dessins exacts et éviter les fautes.
Donc soyez patients et attentifs ! On aborde déjà un sujet complexe, mais en revanche, après cela sera plus facile !
“De la main du peintre ne doit sortir aucune ligne qui n’ait été formée auparavant dans son esprit.”
Pour apprendre comment dessiner les ombres portées, étudions trois variantes de placement de la source de lumière. Devant le spectateur, derrière et à côté.
Comment dessiner les ombres quand le soleil se trouve à notre gauche ou à notre droite.
Quand les objets dans un tableau sont éclairés de côté, le spectateur ne voit pas la source de lumière.
Pour déterminer la taille de l’ombre portée de l’objet, tirons les lignes horizontales de la base de l’objet qui nous aideront à déterminer la direction de l’ombre.
Ensuite tirons les lignes qui correspondent à l’angle de la direction de la source de lumière en passant par les points supérieurs de l’objet.
Les points d’intersections, les rayons de lumière avec leur projection détermineront les contours de l’ombre portée.
Comment dessiner les ombres quand le soleil se trouve devant nous.
Les objets à contre-jour.
Si le soleil (ou la lune) se trouvent devant le spectateur on peut des fois le voir représenté par le peintre sur le tableau.
Par exemple si l’artiste peint le soleil couchant, l’aube ou la lune.
Lorsque le soleil se trouve devant le spectateur, il peut être placé à n’importe quelle hauteur par rapport à la ligne d’horizon, alors on ne voit que les côtés non éclairées des objets, ou éclairés partiellement.
Dans cette position toutes les ombres sont dirigées vers le spectateur. De ce fait la projection de la source de lumière ( S1 ) se trouve toujours sur la ligne d’horizon. Le point S1 est le point de fuite pour les ombres portées. Le soleil est la pointe de fuite des rayons de lumière ( S ). Elle se trouve toujours plus haut que la ligne d’horizon, elle se situe toujours sur un même perpendiculaire avec le point de projection de la source de lumière ( S1 ).
Sur ce dessin vous pouvez voir comment se construit l’ombre portée du cube lorsque le soleil se trouve devant et à droite du spectateur.
Les directions des contours de l’ombre portée du cube vont au point ( S1 ) sur la ligne d’horizon.
Pour déterminer la direction et la taille de l’ombre, tirons les lignes des projections du point (S1) passant par les bases des nervures verticales du cube ( 1.1, 3,1, 4.1 ) jusqu’aux points d’intersections avec les lignes tirées de la source de lumière en passant par les points supérieurs des angles ( nervures) du cube ( 1, 3, 4 ).
Sur cette photo vous pouvez voir que la source de lumière se place derrière la boule, donc on voit que l’ombre portée se dirige vers le spectateur.
Le point de fuite pour cette ombre sera la projection de la source de lumière sur la ligne d’horizon, la source de lumière, elle-même, se trouve plus haut que la ligne d’horizon.
Étudions la construction de l’ombre portée d’un cylindre. Comment dessiner les ombres des objets arrondis.
Sur ce dessin le soleil ( source de lumière ) se trouve devant et à gauche du spectateur.
L’ombre portée du cylindre se dirige vers nous. Et selon les règles de la perspective l’ombre paraît s’agrandir.
Observons maintenant la construction analogique des ombres sur le tableau de Vassili Polenov. Qui représente une courette moscovite.
Ici le peintre dépeint une journée ensoleillée d’été. Le soleil éclaire la petite cour se trouvant devant et à droite du spectateur. Les ombres sont dirigées vers le spectateur et à gauche des objets qui jettent les ombres.
Pour déterminer l’endroit où se trouve le soleil, on peut tirer une ligne de la pointe extrême de l’ombre tombant sur le mur éclairé de la maison en passant par la pointe extrême du toit.
Comme cela on aura l’angle des rayons du soleil. Le pente de toiture gauche du toit est plus foncée que le pente de toiture droit, parce qu’il est tourné vers les rayons de soleil sous un angle oblique.
Faites attention à ce que les ombres au premier plan soient plus foncées que celles au dernier plan. Ici on voit les règles de la perspective aérienne. Sur les surfaces ombragées on voit les reflets qui rendent des ombres un peu plus claires.
Comment dessiner les ombres quand le soleil se trouve derrière nous.
Maintenant observons comment dessiner les ombres quand le soleil se trouve derrière le spectateur. Dans ce cas-là on peut voir les côtés éclairés des objets. Les ombres portées se trouvent derrière les objets et sont partiellement cachées.
Les ombres se dirigent du spectateur vers la pointe de fuite ( S1 ) sur la ligne d’horizon devant le spectateur. La pointe de fuite des ombres portées se trouve sur le côté opposé par rapport au soleil.
Sur ce dessin vous pouvez voir comment déterminer l’ombre portée du cube quand le soleil se trouve derrière et à gauche du spectateur.
Dessinons la pointe de fuite S1 sur la ligne d’horizon.
Elle va se trouver du côté opposé par rapport au soleil qui est derrière nous et va déterminer la direction de l’ombre portée.
Le peintre choisit en fonction de son envie la position de ce point ( point de fuite de la ligne d’horizon( S1)) pour obtenir telle ou telle direction de l’ombre portée. La point S qui se trouve au-dessous de la ligne d’horizon est à l’opposé de la source de lumière (soleil). Le point S se trouve aussi bas par rapport à la ligne d’horizon que le soleil est haut.
On peut voir une construction analogique des ombres sur ce dessin qui nous montre comment dessiner une ombre portée de cylindre.
Ici le soleil (source de lumière) se trouve derrière et à gauche du spectateur. Avec une telle position du soleil derrière nous, la projection de la source de lumière (soleil), le point S1, se trouve sur la ligne d’horizon. Alors que le point de fuite des rayons de soleil S se trouve au-dessous de la ligne d’horizon. Le point S1 détermine la direction de l’ombre portée de cylindre.
Les points S1 et S se trouvent toujours sur la même perpendiculaire, dont la hauteur correspond à la position (la hauteur) du soleil au-dessus de la ligne d’horizon. Si le cylindre était éclairé par la source de lumière immobile (une lampe), la direction de l’ombre resterait constante.
Mais quand le peintre travaille en plein air d’après nature, la position du soleil dans le ciel change tout le temps. Donc l’artiste doit choisir une position d’éclairage. C’est pourquoi le point S peut être fixé à n’importe quel endroit, selon l’idée du peintre. Ainsi que la distance S1 – S, qui détermine la position du soleil par rapport à l’horizon, derrière le peintre.
Je répète que les points S1 et S se trouvent toujours sur le même perpendiculaire, la hauteur de laquelle est conforme à la hauteur du soleil au-dessus de la ligne d’horizon.
Comment dessiner les ombres tombant sur les surfaces différentes.
Observons maintenant comment se construit l’ombre portée du cône tombant sur les surfaces horizontales et verticales.
La source de lumière se trouve derrière et à gauche du spectateur.
Pour trouver la direction de l’ombre portée sur la surface horizontale, il nous faut tirer une ligne droite (la projection du rayon de lumière) du point O1 (point de projection de la pointe extrême du cône (O)) jusqu’au point S1 (point de projection de la source de lumière). (O1–S1).
Après cela tirons la ligne droite (cela sera la ligne du rayon de lumière) de la pointe extrême du cône jusqu’au point S (point de fuite des rayons de lumière). L’intersection du rayon de lumière avec sa projection déterminera la position de l’ombre portée sur le point Oo.
Maintenant tirons les lignes droites de la base de cône (points m et n) jusqu’au point Oo. Comme cela on construit une ombre portée du cône sur la surface horizontale. (m Oo n).
Comme on peut le voir sur le dessin, l’ombre portée du cône se pose sur la surface horizontale et verticale. Pour dessiner les ombres portées sur la surface verticale, tirons une ligne perpendiculaire du point d’intersection O1 S1 (projection du rayon de lumière O–S) avec le mur (la surface verticale) jusqu’au point d’intersection avec le rayon de lumière au point O2. Ensuite relions les points m1, n1 avec O2 et comme cela nous finissons la construction de l’ombre portée du cône.
L’éclairage, où la source de lumière se trouve derrière le spectateur, c’est celle que l’on peut voir souvent dans la peinture classique.
Ici on voit que le soleil se trouve derrière et à gauche du spectateur. Les ombres portées des arbres se dirigent vers le point de fuite qui est fixé plus haut que la ligne d’horizon.
D’habitude on voit toujours le point de fuite fixer sur la ligne d’horizon, mais en la circonstance le peintre représente une pente de la colline. Les directions des ombres suivent et relèvent les formes du terrain, le relief des congères de neige.
Dans la journée, quand on ne voit pas de soleil, la fenêtre constitue la source de lumière dans une pièce. Quand la pièce est éclairée par la lumière diffuse, on peut prendre pour une source de lumière le centre de la fenêtre. Mais il faut prendre en considération que la surface de la fenêtre donne les rayons de lumière qui éclaircissent les contours des ombres portées et les rendent flous.
Mes félicitations ! On est arrivé à la fin de cet article !
Maintenant je vous propose de faire un petit exercice. Dessinons ensembles les fruits à contre-jour.
Comme cela, par exemple…
Mais avant je vous conseille de lire mon article: Comment dessiner en volume ! Si vous ne l’avez pas fait avant. 🙂
Et bien sûr je serai très contente si vous me laissiez un commentaire ! Dites-moi si cet article a été utile pour vous. Quelles difficultés rencontrez-vous quand vous dessiner les ombres et les volumes ?
A mon avis, il est le plus facile d’expliquer comment dessiner en volume à l’aide d’un…… tonneau. C’est comme cela que j’explique d’habitude les règles principales de volume à mes élèves à mon école d’art. C’est juste un schéma qui permet de montrer clairement comment le clair-obscur se situent sur un objet arrondi en utilisant les valeurs de gris.
Donc, c’est parti…. Dessinons un tonneau.
Pour commencer à dessiner en volume, tout d’abords, déterminons l’emplacement de la source de lumière. L’endroit le plus clair sur le tonneau c’est la tâche de lumière – Le reflet spéculaire.
Maintenant hachurons légèrement le reste de la surface du tonneau.
C’est la lumière.- Le reflet diffus.
Après ajoutons la demie-ombre (la pénombre) des deux côtés du tonneau. Ce sont les côtés ombragés de l’objet.
Ensuite dessinons l’ombre propre du tonneau. C’est l’endroit de l’objet qui ne reçoit pas de lumière de la source de lumière. Où l’on peut voir souvent une bosse d’ombre (le terminateur).
De l’autre côté de l’ombre portée ce sera l’ombre réfléchie. En fait c’est la lumière réfléchie au sol.
Maintenant dessinons une ombre portée – C’est l’ombre projetée par l’objet.
Cette ombre, elle aussi, n’est pas uniforme. Ici on voit au centre la lumière réfléchie – C’est maintenant l’objet qui influence son ombre portée.
Donc c’est la lumière réfléchie à l’objet. La lumière réfléchie de l’ombre portée de l’objet est toujours entourée par la surface plus sombre. Mais l’endroit le plus foncé de l’ombre portée se trouve toujours sous l’objet et a souvent une forme de triangle.
C’est bien ce triangle le plus foncé de l’ombre portée qui nous permet de positionner notre objet sur la surface. Il nous aide à éviter l’impression que l’objet flotte au-dessus de la surface et montrer le poids de l’objet.
Plus la source de lumière est proche de l’objet, plus les ombres sont contrastées.
Comment dessiner en volume un objet rectangulaire.
Pour étudier comment dessiner en volume un objet rectangulaire, regardons comment le clair-obscur se situe sur un cube.
Ici, sur les facettes du cube, on peut voir un effet semblable à celui qu’on a pu observer dans l’ombre portée de l’objet. Au centre de la surface ombragée du cube on voit la lumière réfléchie par la feuille de papier blanc.
On voit aussi qu’à la frontière entre deux surfaces du cube l’ombre est beaucoup plus foncée. Mais la lumière du côté éclairé du cube est, au contraire, beaucoup plus lumineuse à la frontière des surfaces. C’est cela qui fait ce qu’on appelle un terminateur.
Donc quand on dessine un cube on fait les bords de ses surfaces ombragées plus foncées que le centre de ces surfaces ombragés et on dessine les bords de la surface éclairée plus clairs que le centre de la surface éclairée.
Regardez la ligne très foncée qu’on peut voir dans l’ombre portée sous le cube, elle sert à la même chose que le triangle sous le tonneau. Comme cela on peut mettre l’objet sur la surface.
Observez maintenant comment ces règles de volume que l’on a étudiées s’appliquent sur une forme plus complexe telle qu’une boule et une cube.
C’est un haut relief qui a réuni les formes arrondies et polygonales. On voit ici les mêmes principes d’emplacement du clair-obscur et de la lumière que sur les formes simples.
Maintenant étudions l’influence des reflets colorés sur les objets. C’est important pour apprendre à dessiner en volume de prendre en considération la couleur du reflet même si vous dessinez au crayon, car chaque couleur a sa propre tonalité et sa valeur.
Cela se voit clairement comment la couleur du livre posé à côté d’une boule blanche, influence la couleur de l’ombre réfléchie de la boule.
Vous voyez que si l’on met à côté de la boule un livre rouge, l’ombre réfléchie de la boule prend la couleur rouge, si l’on met un livre bleu, l’ombre réfléchie de la boule devient bleue aussi.
Ce principe marche pour tous les objets de n’importe quelle couleur. Juste à noter que sur une boule blanche qui reflète très fort la lumière, cela se voit plus facilement.
Pour dessiner en volume ensemble des objets correctement, n’oubliez pas encore une règle.
Si l’on dessine plusieurs objets en même temps, par exemple une nature morte ou un bouquet de fleurs, on doit avant tout faire attention au volume de la nature morte ou du bouquet de fleurs en entier. Et pour cela déjà dessiner le volume de chaque objet ou chaque fleur.
Maintenant je vous propose faire quelques exercices pour appliquer les règles que l’on vient d’étudier. Je vous recommande en tant qu’exercice de dessiner au crayon les œufs posés sur une feuille blanche. Je vous donne comme exemples de cet exercice les dessins faits par mes élèves de première année.
Maintenant parlerons un peu comment choisir un crayon !
Pour choisir un crayon il est important de connaître le classement de la dureté des crayons.
Les crayons graphites sont classés par le degré de la dureté de leur mine.
Les crayons avec les mines dures : H – Hard.
(10H, 9H, 8H, 7H, 6H, 5H, 4H, 3H, 2H, H) Les chiffres plus élevés correspondent aux mines plus sèches et dures.
Les crayons avec les mines de dureté moyennes : HB – Hard Black et F – Fine point.
Les crayon avec les mines tendres : B – Black
(B, 2B, 3B, 4B, 5B, 6B, 7B, 8B, 9B, 10B) Les chiffres plus élevés correspondent aux mines plus grasses et tendres.
Personnellement j’utilise principalement les crayons Koh-i-Noor et Faber castell. Ce sont des crayons de bonne qualité. A mon avis, il est très important de dessiner avec des crayons de bonne qualité car le crayon est notre outil principal.
Je préfère la gomme de marque Koh-i-Noor aussi. C’est une gomme qui ne laisse pas les traces grasses sur le papier. A mon avis elle est une des meilleure, et en plus, de très bon rapport qualité – prix.
Choisir un crayon pour un dessin demandant du temps .
Quand je commence à construire mon dessin, je place tout d’abord les objets sur une feuille pour en déterminer la composition et ensuite construire avec les facettes la forme même des objets.
Pour cela j’ai besoin d’un crayon à mine dure. Donc je commence toujours par choisir un crayon avec une mine plus ou moins sèche H, F ou HB .
Après, quand je précise la forme des objets et les hachures, je passe aux crayons HB, B, 2B, 3B, 4B qui ont des mines plus tendres.
Si l’on commençait à dessiner de suite avec les crayons avec les mines grasses (tendres) B, 2B, 3B, 4B etc, on aurait du mal à corriger notre dessin, car ces crayons font les lignes trop grasses et difficiles à gommer.
Alors que les crayons H, HB donnent des lignes plus claires.
Mais attention ! Quand vous dessiner avec les crayons avec les mine sèches H, HB, il ne faut pas trop appuyer sur le crayon. Le graphite des crayons H, HB est très dur et peut gratter et abîmer votre feuille de papier.
Il existe bien sûr les crayons avec les mines très dures ( 2H, 3H, 4H etc… ) mais ils sont utilisés principalement pour le dessin technique, industriel ou d’architecte. Pour les dessins artistiques ils s’utilisent rarement.
Toutes les techniques que je vous donne marchent pour le dessin sur lequel vous envisagez de travailler, que ce soit pour un temps plus ou moins long.
Choisir un crayon pour un croquis ou une esquisse.
Si vous voulez dessiner un croquis rapide ( un sketch ) ou une esquisse, je vous conseille de commencer à dessiner directement avec les crayons gamme de 3B jusqu’à 8B.
La différence entre un long dessin et un croquis, c’est que quand vous dessinez un croquis, vous devrez dessiner selon votre impression, et dans l’idéal sans avoir à utiliser la gomme.
Vous commencerez à dessiner en faisant des lignes et des hachures légères sans appuyer sur votre crayon, et ensuite vous appuierez plus fort pour souligner, préciser ou pour faire ressortir les objets.
L’intensité de ton que donne le graphite du crayon peut changer en fonction du papier sur lequel vous dessinez. Par exemple une ligne faite par le même crayon 2B sera plus grasse et foncée sur le papier aquarelle que sur le papier à dessin.
Donc je vous conseille, quand vous commencez à dessiner sur un support inconnu pour vous ( par exemple vous essayez le nouveau feuille de papier avec une texture différente de celle sur laquelle vous avez dessiné auparavant ), de tester d’abord comment le crayon de telle ou telle intensité va dessiner sur ce support.
Pour dessiner essayez sur plusieurs supports avec des textures différentes. La texture donne parfois des effets très intéressants.
En plus quand vous connaissez plusieurs textures vous pouvez choisir tel ou tel support en fonction de votre sujet.
Par exemple si vous envisagez de dessiner une rue ancienne vous pouvez prendre un papier aquarelle qui donnera plus de texture aux vielles pierres. Ou si vous voulez dessinez la mer, vous prendrez une feuille de papier avec une texture plus lisse.